Le nombre d'agressions commises de jour comme de nuit au pavillon des urgences médicales de l'hôpital régional de Souk-Ahras connaît, depuis peu, une recrudescence alarmante. Il y a quelques jours, de tristes individus avaient essayé d'attaquer un médecin de garde auquel ils lui reprochaient d'avoir refusé de prendre en charge un des leurs. Avant-hier, c'est le même scénario, mais cette fois-ci au niveau de l'hôpital de la daïra de M'Daourouch, distante de 50 km au nord du chef-lieu de la wilaya où un infirmer a été agressé en pleine nuit par des intrus armés de couteaux. La victime n'a dû son salut que dans la fuite et en se réfugiant dans une salle de soins. Pourtant, l'hôpital est censé être gardé par des policiers et des agents de sécurité de l'établissement. La direction de cette importante infrastructure doit prendre acte des agissements qui portent atteinte à la santé du malade. L'anarchie s'installe et l'insécurité règne même à l'intérieur des services. Il est grand temps de mettre le holà à une gestion catastrophique qui porte préjudice au malade et à l'Etat.