Dans un rapport d'information signé par les médecins de garde de nuit de l'hôpital de Souk Ahras dont une copie a été remise à El Watan, les rédacteurs font état d'un climat d'insécurité dû notamment « au passage fréquent des jeunes marginaux en quête de Valium ! Médicament prisé », affirme un signataire de la pétition par un grand nombre de jeunes drogués qui y voient, faute de pouvoir se permettre des psychotropes, un palliatif. Les mêmes médecins tiennent à dénoncer par le biais de la correspondance précitée adressée, ont-ils affirmé, aux différentes instances, les menaces à l'arme blanche dont est victime le personnel du service des urgences en cas de refus de répondre positivement à la demande de ces jeunes dont le nombre va crescendo. Les médecins que nous avons questionnés ont été unanimes quant aux risques d'agressions et les « contraintes rencontrées par le corps médical à cause de ce phénomène qui a pris à Souk Ahras, des proportions inquiétantes ». Plus inquiétant est encore le sang-froid avec lequel agissent ces jeunes marginaux. Nous avons vainement tenté de prendre attache avec le directeur de la santé pour de plus amples informations.