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Crise franco-turque autour du génocide arménien
EN MARGE DE L'EXAMEN PAR LES DEPUTES FRANÇAIS DU DOSSIER
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2011

Le Parlement français a décidé, hier, de maintenir l'examen demain d'une proposition de loi condamnant la négation du génocide arménien, qui suscite la colère de la Turquie et devrait entraîner de sa part des représailles diplomatiques et économiques.
Le retrait de ce texte n'a même pas été évoqué lors de la mise au point hebdomadaire de l'ordre du jour des travaux des députés pour la semaine, revenant implicitement à maintenir sa discussion pour jeudi. «Si cette loi est adoptée, il y aura beaucoup de dommages et conséquences pour les deux pays», a averti lundi soir le patron de l'Union des Chambres de commerce et des Bourses de Turquie (TOBB), Rifat Hisarciklioglu, venu plaider à Paris la cause turque à la tête d'une délégation d'industriels. Face à l'offensive lancée depuis la semaine dernière par Ankara contre cette proposition de loi de la majorité parlementaire, qui prévoit un an de prison et une amende de 45.000 euros en cas de négation d'un génocide reconnu par la loi, les autorités françaises avaient jusqu'à présent fait le gros dos. Nicolas Sarkozy avait promis avant son élection en 2007 aux «Arméniens de France», estimés à environ un demi-million, de soutenir un tel texte. En octobre, il avait à nouveau jugé «pas acceptable» la négation du génocide survenu entre 1915 et 1917 (1,5 million de morts), reconnu par Paris en 2001. La Turquie admet jusqu'à 500.000 morts, mais qui ont été, selon elle, victimes non d'un génocide mais des aléas de la Première Guerre mondiale. «Tous les cinq ans cette question revient avant les élections» présidentielle et législative pour obtenir les voix des Français d'origine arménienne, s'insurge Ümit Boyner, présidente du Patronat turc, TUSIAD, en dénonçant «une utilisation de la politique dans un contexte populiste en France». La Turquie est un partenaire économique important de la France avec près de 12 milliards d'euros d'échanges en 2010. Selon une source proche du gouvernement turc, les entreprises françaises - près d'un millier opérant en Turquie - ainsi que celles associées à des compagnies turques seront en représailles écartées des marchés publics turcs, notamment dans le domaine des transports, de l'armement et du nucléaire sur des projets estimés à plusieurs centaines, voire des milliards d'euros. Les relations diplomatiques des deux pays seraient aussi concernées, avec en première décision probable, un rappel pour consultations par la Turquie de son ambassadeur à Paris. L'ambassadeur français à Ankara pourrait être déclaré persona non grata. La coopération culturelle, scientifique et technologique turco-française serait également gelée, a ajouté cette source. Ce week-end, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a averti que la Turquie «s'opposera par tous les moyens diplomatiques à ces démarches populistes, injustes et illégales». Il a évoqué des «conséquences graves, irréparables», allant jusqu'à parler du passé colonialiste de la France en affirmant que Paris avait commis des «tueries inhumaines» en Algérie et au Rwanda. Depuis lundi, une délégation de parlementaires turcs enchaîne les rencontres auprès de la classe politique française pour insister sur l'enjeu. Conduite par Volkan Bozkir, président de la commission des Affaires étrangères de la Grande Assemblée nationale de Turquie, la délégation turque devait être reçue hier par Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, puis par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

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