El Hadj Mrizek a apporté «une touche esthétique» à l'expression artistique algérienne, a témoigné, dimanche à Tizi Ouzou, le chercheur et musicien Abdelkader Bendaâmache, à l'occasion de l'hommage organisé à la mémoire de l'auteur de «Qahwa ou latay» par la Direction de la Culture de la wilaya. El Hadj Mrizek était réputé pour «la clarté de son expression verbale et son sens inné du rythme, deux particularités qui lui ont permis d'acquérir une grande notoriété qu'il a fait asseoir à travers tout le territoire national», a indiqué M.Bendaâmache, lors d'une conférence qu'il a animée à la maison de la Culture Mouloud Mammeri. L'artiste, qu'on surnommait le dandy «avait les meilleurs musiciens d'Alger et les éditeurs se l'arrachaient», a souligné M.Bendaâmache, avant de révéler qu'il «envisageait de chanter en kabyle à la fin de sa vie».