Le Sete/Ugta de Béjaïa n'a pas réussi le pari de paralyser l'ensemble des établissements scolaires de la wilaya. Pour un syndicat éclaboussé par un scandale dans la gestion des oeuvres sociales des travailleurs de l'éducation, le semi-échec enregistré, hier, à Béjaïa était attendu et risque de s'aggraver si des réponses aux attentes des travailleurs ne sont pas apportées dans les plus brefs délais. En effet, la paralysie qui caractérisait, le secteur de l'éducation à Béjaïa n'a pas été au rendez-vous. Seule une partie des établissements scolaires, notamment ceux du premier et du deuxième paliers a répondu à l'appel du Sete qui voit ainsi sa population en baisse constante. Quant aux lycées, c'est franchement la ruée vers le syndicat rival, le Cnapest qui a structuré de nombreux lycées dans la ville de Béjaïa et sur la côte Est de la wilaya, comme au lycée Ihadadden, El Houria, Ighil Ouazoug et les Oliviers. Les établissements du moyen et du primaire, qui ont tourné le dos à la double action du jour, contestent, non pas le Sete en tant que structure mais la composante humaine du conseil de wilaya qui, selon de nombreux enseignants rencontrés hier, «s'est auto-servie pas moins de trente-deux logements dans une opacité totale». Le rassemblement initié parallèlement à la grève générale, n'a pas connu l'affluence habituelle. Un peu plus de deux cents personnes ont répondu à l'appel du Sete.