L'encadrement de cette entreprise est convaincu que certains voudraient la voir morte et enterrée. Filiale du groupe Enajuc, l'entreprise publique Jucob est au centre, ces dernières semaines, de rumeurs la donnant pour moribonde. Or, à en croire les cadres de cet é économique, les choses ne sont pas aussi simples que veulent bien les montrer les contradicteurs de Jucob. Cette entreprise évolue, faut-il le rappeler, dans un environnement fortement concurrentiel. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le directeur général de cette Eurl tient à relever que «si un grand nombre des informations communiquées (par voie de presse Ndlr) sont réelles, il n'en demeure pas moins que la manière dont elles sont présentées d'une part, et le fait de les dissocier d'autres données non communiquées et non moins importantes d'autre part, donnent à l'entreprise une image négativiste ou peut être insidieuse et perverse». Dans la même déclaration, il est précisé que l'entreprise «a pâti pendant longtemps d'une idée fallacieuse de fermeture imminente pour incapacité de gestion véhiculée par des individus malhonnêtes». C'est dire que Jucob est sujette à des rumeurs dont l'objet est de saper le moral des travailleurs. D'ailleurs, «Jucob a magistralement démontrer le contraire. Sa pérennité est là pour le prouver», insiste le DG, et ce, malgré le fait «qu'une grande partie de l'unité de Boufarik, qui représente 50% du patrimoine de l'entreprise, a fait l'objet d'un acte terroriste». En plus de cette tentative de la réduire en cendres, l'entreprise traîne une lourde dette héritée de la gestion antérieure à sa création remontant à 1998. Ainsi, les frais financiers représentent à eux seuls plus de 158% du déficit. «La résorption de cette dette produirait indéniablement des effets bénéfiques sur la situation financière de Jucob et se répercuterait sur ses résultats cumulés», assure-t-on dans la déclaration. Cela ne l'a pas empêché à consentir «un investissement lourd qu'elle a dû financer sur son budget d'exploitation en raison de l'absence de contribution des banques pour divers motifs», précise-t-on, arguant le fait que ce financement «consenti à hauteur de 80%, démontre le travail titanesque réalisé depuis sa création en dépit de conditions de départ très défavorables». Ce qu'il faut signaler également, c'est l'environnement socioéconomique et administratif qui favorise une concurrence déloyale tant sur le plan technique que sur le plan de l'éthique commerciale. La Jucob est un «conserveur» qui transforme la matière première agricole pour réaliser des produits à différents niveaux de définition. Elle intervient, par conséquent, durant le long processus de transformation: du champ au conditionnement et à la distribution. Elle a fait travailler ainsi directement et indirectement une main-d'oeuvre locale importante et contribue au progrès social et à la création de la richesse nationale par la valorisation des produits du terroir. Cela en plus de la stabilité avérée de ses employés qui perçoivent régulièrement leurs salaires. En fait, l'encadrement de cette entreprise qui monte, quoi qu'en disent ses contradicteurs, est convaincu que les informations parcellaires véhiculées sont destinées à nuire à Jucob que certains voudraient voir morte et enterrée.