Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani a affirmé, samedi à Alger, que le président de la République a présenté dans son discours prononcé à l'occasion du 41 anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, une carte électorale plaçant tout un chacun devant ses responsabilités historiques. «Cette feuille de route renferme beaucoup de contraintes extérieures et une agitation interne qui place tout un chacun devant ses responsabilités historiques », a souligné Soltani à l'ouverture du Conseil consultatif du MSP. « L'Algérie doit se mettre au diapason des derniers développements et relever le défi de la crédibilité pour éviter toute menace extérieure, sous prétexte de la démocratie et des droits de l'Homme », a-t-il ajouté. Il a rappelé, dans ce contexte, que l'Algérie «a déjà surmonté la tragédie nationale et ses conséquences ainsi que l'état d'urgence et ses répercussions sur les libertés, ajoutant qu'elle a relevé le défi de la réconciliation nationale et que le peuple a prouvé son attachement à son identité. Les législatives du 10 mai prochain constituent un rendez-vous pour le choix des programmes et des élus. La mouvance islamiste a de plus fortes chances de remporter les élections, a relevé le président du MSP, estimant que «la majorité des Algériens sont convaincus que c'est les sympathisants de la mouvance islamiste qui ont plus de poids, abstraction faite de leurs appellations et des différends entre certains de leurs dirigeants ». Le vote des peuples musulmans en faveur de cette mouvance est désormais «une réalité électorale générale », a-t-il abondé dans ce sens. Il a, d'autre part, ajouté que «la mouvance islamiste en Algérie est «la plus organisée et la plus capable de convaincre l'opinion publique de ses programmes et candidats », ajoutant que les jeunes algériens en général «tendent à placer plus de confiance en cette mouvance empreinte de la culture de démocratie et de patriotisme pour parachever l'édification de l'Etat civil qui consacre les libertés, les droits de l'Homme et la justice sociale ».