Le groupe islamiste Boko Haram, accusé par le président nigérian Goodluck Jonathan d'être responsable du rapt de deux otages italien et britannique tués lors d'un raid jeudi visant à les libérer, a démenti vendredi toute implication dans cette affaire. «Nous ne sommes pas derrière la prise d'otage (...) qui a conduit à l'opération militaire d'hier à Sokoto au cours de laquelle les otages ont été tués », a déclaré un porte-parole présumé des islamistes lors d'une conférence de presse par téléphone.