les délégués du mouvement citoyen se sont montrés intransigeants. Réagissant à la sortie médiatique du Chef du gouvernement, notamment dans son volet crise de Kabylie, les délégués du mouvement citoyen à Béjaïa se sont montrés intransigeants quant à la satisfaction des préalables avant toute prise de langue officielle. Dans une conférence de presse animée hier au siège régional du quotidien Le Matin, la présidence tournante de la Cicb a réitéré l'exigence de «la libération des détenus encore en prison et l'arrêt et l'annulation de toutes les poursuites judiciaires enclenchées à l'encontre des délégués et manifestants». Plus encore, les animateurs de la conférence soulignent que «les faits sur le terrain indiquent tout à fait le contraire du discours du pouvoir», tout en estimant les propos du Chef du gouvernement d'«avancée dans le discours». Farès Oudjedi, Beza Benmansour et Saïd d'Ath Mlikèche soutiennent que le Chef du gouvernement a certes répondu par rapport aux incidences, mais cela reste insuffisant tant que «nos frères et camarades sont encore sous la coupe des poursuites judiciaires et même en détention». Par rapport aux luttes des clans, les animateurs ont tenu à préciser que «le mouvement citoyen s'en démarque complètement». De même pour ce qui est des chapelles politiques, cela en réponse à une question portant sur les rapports entre les partis politiques et le mouvement citoyen. Quant aux problèmes internes au mouvement, les conférenciers déclarent que «les portes de la Cicb restent ouvertes pour discuter de tout».