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Mali: le putsch condamné par les poids lourds de la classe politique
Publié dans L'Expression le 22 - 03 - 2012

Le coup d'Etat militaire contre le régime du président malien Amadou Toumani Touré, à cinq semaines du premier tour de l'élection présidentielle du 29 avril, a été condamné vendredi par douze partis, représentant les poids lourds de la classe politique.
Dans une déclaration commune transmise aux médiats, dix de ces partis membres de la majorité qui soutenait le président Touré «condamnent fermement ce coup de force qui constitue un recul grave » pour la démocratie au Mali (plus de 15 millions d'habitants) «et exigent le retour à une vie constitutionnelle normale ».
Selon eux, ce putsch empêche « l'aboutissement normal du processus démocratique par lequel le peuple du Mali devait choisir librement ses nouveaux responsables à la tête de l'Etat » fin avril.
Parmi les signataires de cette déclaration, figurent l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma, 54 députés sur 147) et l'Union pour la République et la démocratie (URD, 27 députés), les deux premières formations sur l'échiquier politique et dont les leaders, Dioncounda Traoré (Adéma) et Soumaïla Cissé (URD) étaient candidats à la présidentielle.
Les dix partis «demandent que le rétablissement de la paix dans le nord du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes soient les deux priorités de l'heure » dans ce pays en proie depuis mi-janvier à une rébellion touareg indépendantiste dans le Nord, vaste région où étaient déjà actifs des groupes islamistes armés et divers trafiquants.
Une junte, composée essentiellement d'hommes du rang, a annoncé jeudi avoir renversé le régime d'Amadou Toumani Touré après une mutinerie et des affrontements avec des militaires loyalistes. Elle l'a accusé d'incompétence dans la lutte contre les rebelles touareg et groupes armés dans le nord du Mali.
Jeudi, Oumar Mariko, chef du parti Sadi, seule formation de l'opposition représentée à l'Assemblée nationale, avait salué le putsch et affirmé être prêt à travailler avec ses auteurs.
Vendredi, l'ex-Premier ministre Ibrahima Boubacar Keïta, chef du Rassemblement pour le Mali (RPM, 11 députés) et autre candidat à la présidentielle, a également condamné le putsch «avec la plus grande fermeté ».
« Ce coup de force ternit l'honneur du Mali et entache gravement l'image de notre pays, jusqu'ici considéré comme un exemple en Afrique », affirme M. Keïta, considérant qu' «à quelques semaines de la présidentielle, nul ne saurait légitimement se substituer par la force à la souveraineté populaire ».
« En concertation avec les principaux acteurs civils et politiques, l'ordre constitutionnel doit être immédiatement rétabli. Le calendrier électoral doit être maintenu, et les élections se tenir à la date prévue », ajoute-t-il.
Le Parti pour la renaissance nationale (Parena), de l'ex-ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé, estime que le coup d'Etat «est l'expression de l'exaspération d'une armée humiliée, d'un peuple humilié » mais il «n'est pas justifiable, d'autant qu'il survient » à l'approche de la présidentielle.
« C'est pourquoi le Parena n'accepte pas ce coup d'Etat et le condamne.(...) Il nous ramène à des décennies en arrière. Il constitue un grave recul de notre démocratie même si celle-ci est loin d'être parfaite », estime-t-il.
Toutes les formations réclament la libération des responsables arrêtés par les putschistes, et le respect de leur intégrité physique. Entre dix et quinze dirigeants du pouvoir de Touré seraient retenus.
Le président Touré lui-même n'a, depuis mercredi, fait aucune déclaration ou apparition publique, mais selon le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo, il est «en sécurité » et « va très bien », dans un lieu non précisé.


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