Ce parti n'en finit pas de subir le revers de sa participation au scrutin des locales de l'an dernier. Le Front des forces socialistes n'en finit pas de subir le revers de sa participation au scrutin des locales de l'an dernier. Les relations très tendues entretenues depuis cette date avec les comités et autres coordinations locales du mouvement citoyen ne semblent pas s'estomper. Pour la deuxième fois consécutive, il ne réussit pas à mener à terme ses actions dans la localité de Berbacha, située à environ 45 km du chef-lieu de la wilaya en raison de l'hostilité du comité local du mouvement citoyen. Cette fois-ci, n'eut été la sagesse des uns et des autres, le meeting initié ce week-end aurait pu tourner au vinaigre, affirment plusieurs sources. En effet, après avoir raté sa première sortie le mois dernier, justifié, alors, par «les conditions météorologiques qui avaient contraint les organisateurs à annuler le meeting du premier secrétaire», la section locale du parti d'Aït Ahmed a tenté, ce week-end, de récidiver en initiant une sortie publique mais c'était compter sans la détermination du comité local des archs qui a mobilisé pour la circonstance, les jeunes pour empêcher les responsables du FFS de s'adresser à la population locale. La tribune préparée à cet effet a finalement servi aux délégués du comité local qui, à en croire la même source, n'ont pas hésité à se féliciter du geste du jour en tombant à bras raccourcis sur les militants et cadres du FFS. Zahir Boufelioun, dit «Chachnak», considère que «c'est un avertissement à tous les partis politiques, discrédités par les événements d'avril 2001», avant de souligner que «le territoire de notre commune leur est interdit». Pour lui, «le mouvement citoyen est le seul représentant des citoyens». Toutes nos tentatives de confirmer l'information auprès de la fédération du FFS à Béjaïa et de connaître sa version des faits ont été vaines devant l'absence des responsables. Le permanencier n'a pas voulu s'exprimer à ce sujet, confirmant tout simplement l'initiative en question. Au-delà des relations entre le FFS et les archs, qui peuvent ne pas être normales, il y a lieu de s'interroger sur cette façon d'agir par «l'empêchement physique» qui reste, qu'on le veuille ou pas, «anti-démocratique». C'est en tous les cas le sentiment le plus partagé, ici à Béjaïa, eu égard à la nouvelle phase purement politique dans laquelle se trouve actuellement le mouveament citoyen.