Réuni en assemblée générale, le jeudi 30 octobre, le conseil de wilaya du Cnapest pour Tizi Ouzou a rendu publique une déclaration sanctionnant cette réunion. Ainsi et après avoir enregistré avec satisfaction «la mobilisation toujours accrue des Pest autour des revendications et mots d'ordre du Cnapest». Comme est souligné le fait que «plus d'un millier d'enseignants, convaincus de la justesse de leur cause, se sont présentés devant la cour de justice de Tizi Ouzou, afin d'affronter avec dignité l'un des subterfuges de dissuasion de la machine répressive mise en branle par la tutelle». Pour le Cnapest cela dénote que «la tutelle est à court d'arguments». Le conseil de wilaya a, en outre, adopté à l'unanimité la résolution du conseil national et répond ainsi présent à la reconduction de la grève pour la semaine allant du 2 au 6 novembre. Comme le conseil réitère l'appel à la vigilance quant «aux différents chants de sirènes et autres pratiques dilatoires initiées par ceux que le Cnapest générait». Pour ce qui est du cas de la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, le Cnapest qui semble avoir de sérieux contentieux avec la gestion actuelle, commence par expliquer que «le Cnapest de Tizi Ouzou prend acte de l'ultimatum adressé à la direction de l'éducation», lequel ultimatum a expiré le 31 octobre. Dans cet «ultimatum», le syndicat parle de «l'assainissement de la situation financière et administrative des Pest». Aussi, et sous un ton apparemment «badin» le Cnapest dira: «Nous ne sommes pas amnésiques, quoique c'est une maladie inhérente à la profession, les enseignants du secondaire et du technique de la wilaya de Tizi Ouzou, sont déterminés à s'occuper de la direction de l'éducation au moment opportun, car elle (la DE) aura à répondre de tous les préjudices nationaux et oraux causés aux Pest». Certes, pour l'heure c'est le Cnapest qui rythme la protestation, mais les autres corps de l'enseignement regroupés dans les syndicats activant actuellement: Satef, Sete-Ugta et autres ou encore ceux ayant en vue la création d'un autre mouvement syndical propre aux enseignants du moyen, dont la situation est tellement tendue avec de nombreux problèmes à la clé, que les choses risquent plus de se compliquer que d'aller vers un mieux. Ainsi rien que pour rester au niveau des versements des salaires, plusieurs enseignants, parmi eux, notamment les «intégrés» n'ont pas reçu leurs traitement depuis, pour certains, une année.