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Les perdants répliquent en rangs dispersés
ELECTIONS LEGISLATIVES
Publié dans L'Expression le 21 - 05 - 2012

Ayant du mal à accepter le verdict des urnes, les formations politiques perdantes crient à la fraude sans en apporter la moindre preuve.
C'est devenu une très fâcheuse habitude. Dès qu'une formation politique est recalée aux élections, ses représentants crient aussitôt à la fraude. Par ce procédé, les perdants cherchent désespérément à se dédouaner en se faisant passer pour des victimes. Même le FLN, lorsqu'il avait été devancé par le RND aux législatives de 1997, avait crié à la fraude, lui aussi, pour tenter de minimiser sa défaite.
Propulsé de nouveau au-devant de la scène grâce aux 221 sièges qu'il a raflés à l'occasion des législatives du 10 mai, l'ex-parti unique a fait taire la rumeur selon laquelle il allait perdre les élections, suite au mouvement de protestation déclenché par ceux qu'on appelle, communément, les redresseurs. Qualifiant le scrutin de «farce de très mauvais goût», de nombreuses formations politiques, à l'image du PT, du MSP, de l'Alliance verte, du FFS et des partis nouvellement créés, crient à la fraude tout en reconnaissant, cependant, qu'ils ne disposent d'aucune preuve actuellement pour justifier leurs accusations. Considérant, lui aussi, qu'il a été lésé dans l'affaire, le RND n'a, à aucun moment parlé de fraude, se contentant de signaler qu'il a déposé de nombreux recours pour réclamer des sièges qu'on lui aurait enlevés.
Réagissant aux premiers résultats donnés par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, des militants auraient fait des déclarations contraires, en parlant de cas de fraude, mais cela n'engage nullement le deuxième parti algérien qui refuse de s'aventurer sur ce terrain. Ne disposant pas de procès-verbaux et se trouvant dans l'incapacité de fournir la moindre preuve justifiant des cas de fraude, une vingtaine de partis contestataires ont décidé de tenir une réunion commune, hier, pour décider de la marche à suivre.
Des représentants d'un nouveau parti ont appelé à une assemblée générale extraordinaire après avoir tous démissionné, d'autres menacent de dissoudre leur parti et réclament de nouvelles élections, estimant que les législatives du 10 mai ont été entachées d'irrégularités.
Pour le FLN, grand vainqueur de ces élections, les partis qui s'agitent pour tenter de remettre en cause les résultats, sont tous de mauvais perdants qui refusent d'admettre la loi des urnes. Si on veut asseoir la démocratie et la défendre, on doit accepter le choix du peuple.
Certains diront que moins de la moitié des 21 millions des électeurs inscrits sur les registres ont pris part au scrutin et que près de 2 millions de bulletins exprimés ont été déclarés nuls, mais est-ce une raison pour rejeter les élections ou les considérer nulles et non avenues parce que tel ou tel parti n'a pas obtenu le nombre de sièges qu'il attendait.
Tout compte fait, les législatives se sont bien déroulées. Pour la première fois, nous avons eu droit à des urnes transparentes, supervisées par 500 observateurs étrangers qui ont tous reconnu que les élections ont été propres et que l'Algérie en était la grande gagnante. Même les grandes puissances lui ont décerné un satisfecit à la suite de cette consultation populaire, alors qu'habituellement, elles se montraient très critiques et ne manquaient pas de le faire savoir.


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