Il veut faire des Rouge et Noir le club N°1 en Afrique Le nouveau propriétaire majoritaire des Rouge et Noir a donc visiblement décidé de donner une nouvelle dimension au club cher à Soustara. Le patron de l'USMA, Ali Haddad, est plus convaincu que jamais d'avoir décidé à faire de l'USM Alger le club N°1 en Afrique. C'est ce qu'a confirmé l'intéressé lui-même lors d'un point de presse animé mercredi dernier au stade Omar-Hammadi de Bologhine. Le nouveau propriétaire majoritaire des Rouge et Noir a donc visiblement décidé de donner une nouvelle dimension au club cher à Soustara. L'homme d'affaires natif de la ville d'Azzefoune, aujourd'hui à la tête d'une grande entreprise dont le siège est situé à Dar Beïda, s'est avéré un patron qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense réellement et ce qui se passe actuellement au sein de notre football qui vient d'empreinter la voie du professionnalisme. Une voie nouvelle que beaucoup de présidents de club ne semblent pas être réellement en mesure d'affronter, contrairement au nouveau propriétaire de l'USMA. Certes, Haddad ne nous a pas beaucoup convaincus, concernant la dernière ligne droite ratée par son équipe. Il est vrai que les derniers malheureux évènements survenus à Saïda ont sans aucun doute ébranlé le club algérois, notamment l'ensemble de la délégation usmiste qui avait fait le déplacement à Saïda. Les arguments avancés lors de ce point de presse pour justifier la déconvenue des Rouge et Noir, alors que cette dernière avait de très fortes chances de terminer le championnat sur la première place du podium, étaient presque tirés par les cheveux, mais qui émanaient aussi de la bouche d'un homme visiblement très indulgent et surtout néophyte en la matière. En réalité, Ali Haddad n'a rien d'un expert en football. C'est plutôt un homme d'affaires qui a tout simplement par passion pour l'USM Alger décidé de s'investir dans un club qui avait certainement besoin de passer à un palier supérieur. Tout le monde sait comment Ali Haddad est devenu le seul propriétaire majoritaire de l'USMA, au lendemain de la fameuse assemblée extraordinaire tenue le 14 juillet 2010, et dont les 46 membres présents ce jour-là, avaient avalisé à l'unanimité son entrée au sein du club, sur insistance de Saïd Allik, faut-il le rappeler. Les deux hommes aujourd'hui entrés en conflit, semblaient pourtant être tombés d'accord au départ, pour faire route ensemble, et surtout donner une nouvelle dimension à l'USM Alger, notamment à l'occasion de la mise en place du professionnalisme en Algérie. Il est clair aujourd'hui que ce n'est plus du tout le cas, pour des raisons toujours très difficiles à expliquer, notamment quand de très importants changements à la tête d'un club comme l'USMA, sont nécessaires, et exigent surtout beaucoup de tact en matière juridique, selon la loi en vigueur. Ali Haddad, qui débute une nouvelle expérience dans le football, a surtout reconnu que le monde dans lequel il vient de s'investir est truffé de ruse partout, mais qu'il entend lui aussi à son tour, en faire une arme. Le nouveau patron des Rouge et Noir est certainement aujourd'hui un homme riche prêt à mettre le paquet à n'importe quel prix pour enrôler les joueurs que lui conseillera de recruter son actuel staff technique. Ali Haddad a surtout décidé de mettre la barre très haut, même si cela va encore faire sérieusement grincer des dents d'autres présidents de club. En réalité, le dernier clash apparu entre Saïd Allik et Ali Haddad, n'est qu'une infime partie d'un immense iceberg, où le monde de l'argent a souvent le dernier mot. L'argent, cet éternel nerf de la guerre nécessaire pour arriver à ses fins, dans un championnat professionnel, sans l'être réellement pour l'instant, mais au sein duquel Ali Haddad risque de faire cavalier seul, et qui confirme aujourd'hui sans états d'âme l'exception. L'USM Alger, version Haddad, prépare sa prochaine saison, mais à partir d'une nouvelle donne que le boss des Rouge et Noir va désormais mettre en place, pour continuer sa révolution entamée depuis une année seulement au sein de l'USMA.