[28 personnes sauvées d'une mort certaine] 100 pompiers ont été mobilisés aux fins de maitriser l'incendie géant qui a ravagé près de 10 ha de broussaille de Madagh et de Boutlélis. Cinq personnes ont été sauvées, avant-hier, d'une mort certaine et ce, après que ces dernières aient été cernées par le reflux des eaux de la mer les obligeant à se refugier, pendant de longues heures, dans la grotte de la plage rocheuse d'Arzew appelée localement la Plage rouge. L'opération délicate a été menée par les éléments de la Protection civile de ladite localité qui se sont dépêchés sur les lieux aussitôt l'alerte donnée. La plage en question est interdite à la baignade vu la multitude des risques qu'elle présente quant aux estivants. Un peu partout dans les 33 plages autorisées à la baignade, les éléments de la Protection civile de la wilaya d'Oran ont enregistré plus d'une trentaine d'interventions durant les dernières 48 heures portant secours à 28 personnes qui ont fait l'objet de noyade. Les plages d'Oran commencent à vivre au rythme effréné des estivants. Les sables de la corniche Ouest du Oran ont vécu ces derniers trois jours un flux important évalué à près de 18 000 personnes. La route de la corniche inferieure étant saturée, les éléments de la compagnie de la gendarmerie de Aïn El Turck, tout en sécurisant les axes routiers liant les villes de la côté Ouest à la ville d'Oran, ont été contraints d'obliger les automobilistes à emprunter la route de la corniche supérieure. Cela s'est passé au moment où les éléments de la brigade motorisée de la Gendarmerie nationale et celle de la sureté de wilaya d'Oran avaient été mobilisés aux fins de débloquer les axes où la circulation a connu plusieurs bouchons aussi bien au centre-ville d'Aïn El Turck qu'au niveau de la route de la corniche inferieure. El Bahia, dans ses plages de la partie Ouest ou encore dans celles de la partie Est, est fin prête pour vivre la saison estivale de l'année en cours sans incidents. «Toutes nos unités d'intervention et de sauvetage sont mobilisées de jour comme de nuit», a-t-on appris auprès de la Protection civile de la wilaya d'Oran. La Gendarmerie nationale n'est pas en reste du dispositif habituel destiné à la sécurisation des estivants, des routes qui mènent vers les plages et ce, dans le cadre du plan Delphine. «Aucun relâchement n'est permis, nos éléments ont été sensibilisés sur la rude mission qu'ils doivent assumer sans aucun faille et ce, pendant toute la période de la saison estivale», a-t-on indiqué au niveau du groupement de la gendarmerie d'Oran. En effet, une telle confession se traduit par un constat qui est perceptible de visu dans les plages de Aïn El Turck, Paradis Plage, Cap Falcon, les Dunes, Bomo plage et celles de la commune de Bousfer et des Andalouses. En dépit de cette mobilisation, les fous du volant continuent tout de même à semer la terreur dans les plateaux routiers qui lient la commune de Aïn El Turck aux plages des Andalouses. Plusieurs accidents, sans gravité, ont été enregistrés ces derniers jours. Sur un autre registre, les incendies ont ravagé près de 10 hectares dans la commune de Boutlélis et les somptueuses plages de Madagh. Les quelque 100 éléments de la Protection civile d'Oran qui ont été mobilisés ont dû mettre près de 12 heures pour éteindre le feu géant pour lequel une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale.