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Sur les traces de la SDN
Publié dans L'Expression le 24 - 06 - 2012

S'il y a un constat à faire en ce début de deuxième décennie du troisième millénaire c'est, outre la recrudescence de conflits locaux - ou conflits dits à «basse intensité - c'est, bien sûr, l'absence formelle de l'Organisation des Nations unies (ONU) dans leur prise en charge et des solutions à leur donner. Que ce soit sur le dossier palestinien - le plus ancien, cela fait près de 65 ans qu'il est au-devant de la scène mondiale - les questions irakienne et afghane, le pourrissement en Somalie, le contentieux autour du nucléaire iranien, tout récemment les révoltes dites du «printemps arabe», les problèmes de développement, notamment en Afrique, la faim dans le monde - sans que, pour autant, cette énumération soit exhaustive - sont encore des questions qui échappent peu ou prou à l'institution new-yorkaise quasiment phagocytée par les grandes puissances détentrices du droit de veto. Un droit outrancier, anormal qui, outre l'ONU en stand-by, met le monde sous la coupe de cinq pays, en fait trois pays (les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France) qui décident de tout et pour tous, y compris de la reconfiguration des pays et des Etats à leur convenance. Le projet du «Grand Moyen-Orient» a été évoqué dès 2004 par les Etats-Unis. On attend toujours de l'ONU qu'il demande des explications à Washington sur sa prétention à remodeler le monde. Cette ingérence des grandes puissances dans les affaires de pays tiers est encore plus vraie avec les événements qui se déroulent présentement en Syrie appuyés en sous-main, quand ils ne sont pas fomentés, par les Américains et les Français, singulièrement, alimentés financièrement et matériellement par les monarchies du Golfe (l'Arabie Saoudite vient le plus officiellement du monde proposer de payer le salaire des déserteurs de l'Armée «syrienne» libre, indique le quotidien britannique
The Guardian dans son édition d'hier, selon lequel, la décision a été prise après des discussions entre représentants saoudiens, américains et du Golfe). Cela s'appelle incitation au meurtre, à la rébellion, à la guerre que, théoriquement, condamne la Charte de l'ONU. Que va dire ou que va faire l'Organisation des Nations unies dont la mission est de veiller sur la sécurité de ses Etat membres? Nonobstant les crimes qui seraient imputés à la Syrie, est-il normal que l'ONU reste silencieuse face à un complot à ciel ouvert par des pays membres de l'ONU contre un de leur pairs? En maintes occasions, lors de ces dernières décennies, l'ONU a été mise devant le fait accompli - cf; invasion de l'Irak par les Etats-Unis, l'opposition du Conseil de sécurité n'ayant pas pesé lourd face à la détermination de Washington, pour ne citer que le plus outrageant des mépris envers l'organisation internationale de la fin du siècle dernier - n'ayant pu ni prévenir les conflits, ni a fortiori prendre les décisions qui s'imposent car ne disposant pas des moyens ni du pouvoir lui permettant d'apporter les vraies solutions à ces contentieux. Il n'y a qu'à constater la manière avec laquelle l'ONU et son agence de sûreté nucléaire (Aiea) sont instrumentalisées dans l'affaire du nucléaire iranien, dont il reste encore à démontrer que son programme est effectivement militaire quand il est interdit à l'agence onusienne de se pencher sur le cas de l'arsenal nucléaire israélien estimé à près de 300 ogives nucléaires opérationnelles. Cela sans trop nous appesantir sur l'impuissance de l'ONU à faire appliquer par Israël les résolutions du Conseil de sécurité sur le contentieux israélo-palestinien. En réalité, face à l'hégémonie qu'exerce un quarteron d'Etats sur l'organisation internationale, celle-ci semble se diriger droit vers l'impasse et la pente glissante qu'avait suivi sa devancière, la défunte Société des Nations (SDN) neutralisée dans les années 1920 entre les deux Guerres par les puissances fascistes européennes. Or, l'ONU est retombée dans les travers de la SDN n'étant plus d'aucun apport pour porter aide et secours à ceux qui en ont le plus besoin. A quoi sert l'ONU si elle se trouve incapable de protéger ses pays membres des agressions des puissants?

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