500 entreprises seront concernées par ce programme au lieu des 3000 prévues initialement. Un avenant à la convention de financement du programme Meda d'appui aux PME/PMI algériennes a été signé hier, entre le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat et le représentant de la Commission européenne Son Excellence Lucio Guerrato. La nouveauté consiste en la création d'un fonds de garantie des crédits d'un montant de 20 millions d'euros, au profit de ces entreprises. Abordant les motivations de cet avenant, le ministre de l'Industrie, M.Mostafa Benbada, évoque essentiellement «le souci d'atteindre plus rapidement, et d'une manière plus efficace, les objectifs du programme». La mise en place de ce nouveau système de couverture de garanties financières facilitera l'accès aux crédits bancaires dans le cadre de la mise à niveau des PME/PMI. Un investissement qui incombait exclusivement aux entreprises concernées. Un état de fait «qui a freiné le processus de leur développement», soutient le ministre. A noter que l'intervention du Meda consiste uniquement en le financement des opérations de diagnostic des entreprises pour l'amélioration de la gestion opérationnelle des PME. Dans son intervention, M.Benbada a dressé un tableau positif sur les résultats obtenus par ce programme. Selon ces chiffres, 225 actions ont été réalisées, dont 146 concernant des appuis directs aux entreprises. Dans le détail, on apprendra que 181 actions de diagnostic et de mise à niveau ont été finalisées au profit des PME. Dans le volet relatif à l'appui aux instruments financiers, 21 opérations ont été conduites au profit des acteurs concernés. Le premier responsable du secteur a néanmoins annoncé qu'uniquement 500 PME seront touchées par le programme Meda au lieu des 3000 initialement annoncées. «Ce chiffre est plus réaliste», atteste-t-il. Le responsable de la structure opérationnelle des PME au niveau de ce programme, M.Devel, a précisé que le projet ayant débuté en octobre 2000 avec l'arrivée de la première équipe d'experts européens, n'a pu démarrer officiellement qu'en juillet 2003 pour un certain nombre de raisons, notamment l'identification des cibles, la redéfinition des objectifs et la difficulté d'évolution due au contexte particulier.