Dans ce sens, il a évoqué «la coopération étroite et multiforme avec les pays de la région du Sahel qui a connu ces dernières années, et plus particulièrement au cours de ces derniers mois, des développements et des défis graves représentés par l'expansion des activités des groupes terroristes dont l'organisation Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI). » Sur ce point, il a rappelé que l'Algérie oeuvre avec les pays du champ pour renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme dans la région, qui s'est traduite notamment par l'élaboration de «mécanismes opérationnels », et a souligné, aussi, les initiatives lancées dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme mis en place se septembre dernier à New York. Dans son intervention, le Conseiller à la présidence de la République a attiré l'attention de l'Assemblée générale de l'ONU sur le fait que «l'insécurité dans la région du Sahel et la recrudescence des activités terroristes sont également liées au activités de la contrebande d'armes et de trafic de drogue. » A cet effet, M, Rezzag Bara a, de nouveau, tiré la sonnette d'alarme pour attirer l'attention de l'ONU et de la communauté internationale sur «la nécessité de lutter contre le financement du terrorisme avec plus de promptitude et de détermination, et de combattre les enlèvements des otages contre rançons lesquelles ont permis aux groupes terroristes de renflouer leurs caisses et, par ricochet, de renforcer leurs capacités destructrices. » Abordant la Stratégie antiterroriste mondiale de l'ONU, adoptée en 2006, il a réaffirmé que l'Algérie appuyait totalement cette initiative dont le document, a-t-il suggéré, devrait, toutefois, «rester ouvert et faire l'objet de modifications en fonction de l'évolution du terrorisme. » A l'issue de ce débat, l'Assemblée générale de l'ONU a pris note de la proposition du Secrétaire général de désigner un Coordonnateur des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, de même qu'elle s'est inquiétée de voir augmenter le nombre des enlèvements et prises d'otages qui visent à obtenir des fonds ou des concessions politiques.