La 10e édition de cette manifestation, dédiée au défunt Cherif Kheddam s'est ouverte, mercredi dernier, à Béjaïa, dans une ambiance festive. Le coup d'envoi de la 10e édition, en hommage à l'immortel Cherif Kheddam, a été donné mercredi dernier dans une ambiance en deçà de l'ampleur de l'événement et ce en raison d'interférences dans les différents programmes (chant patriotique, festivités commoratives du 5 Juillet, la 10e édition...). En effet, l'ouverture officielle de cette 10e édition qui revêt un cachet commémoratif du 50e anniversaire de l'Indépendance a été éclipsée par les feux d'artifice organisés au stade de l'Opow. Dans une brève allocution, le maire de Béjaïa, M.Hanneche, accompagné pour la circonstance de Hakim Zaidi et Hamanou Hamitri, deux autres élus de la même APC, ont donné le coup d'envoi en espérant revoir l'ambiance de l'édition précédente. Laquelle édition ponctuée par une réussite totale sur tous les plans, notamment en matière d'affluence et d'ambiance. Le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, sous l'égide de l'Assemblée populaire communale, n'a pas lésiné sur les moyens pour rendre agréables, rythmées et joyeuses les soirées à Béjaïa pendant une semaine(du 04 au 09 juillet). Dans sa deuxième soirée, Le Festival de la chanson amazighe était riche en musiques folklorique, moderne et chaâbi, durant cinq jours consécutifs, au niveau du stade scolaire de la ville de Béjaïa, au Théâtre régional Malek Bouguermouh et à la place Léonardo Fébonacci (ex-Brise de mer). Ce festival qui a pour objectif, la promotion de la chanson amazighe, compte aussi, histoire de joindre l'utile à l'agréable, rendre le séjour des estivants, ayant choisi la destination bougiote, le plus agréable possible en leur offrant chaque soir des plateaux de chants aussi riches que variés. L'honneur est revenu à la chorale de l'Association «Neghma» du comité des fêtes pour donner le coup d'envoi avec la célèbre chanson de Cherif Kheddam Vgayet Telha,...Béjaïa est belle..», suivie par une autre chanson patriotique inédite interprété par chikh Hsinou Fadeli accompagné par la même chorale. En outre, il a fallu attendre l'entrée en lice de Akli D, le chanteur vedette de la soirée pour voir le festival dans sa véritable dimension. L'interprète de la célèbre chanson Tikhras Ilarbi tranquille... a pu remettre la 10e édition dans sa véritable trajectoire. En chanteur artiste expérimenté, Akli D a su donner du punch à la soirée inaugurale. Accompagné par son propre groupe, le chanteur a interprété la quasi-totalité de son répertoire à la grande joie de ses fans venus l'écouter et l'apprécier une nouvelle fois. La deuxième soirée a été marquée, par contre, par une affluence nombreuse. La troupe Imzad a été à l'honneur dans son style tergui. Sur le chapitre hommages honorifiques, Arezki Bouzid, l'interprète et le père de la célèbre chanson Inas Imlayoun Taous a été honoré lors de la première soirée. Badadi, un autre chanteur local qui a marqué de son empreinte la scène artistique béjaouie dans les années 70 et 80, a eu les mêmes honneurs la deuxième soirée. Par ailleurs, parallèlement aux soirées musicales se tient un concours auquel les différents chanteurs amateurs auront l'occasion de faire connaître leur talent. A cet effet, des prix, des récompenses et encouragements seront décernés aux trois lauréats de chaque genre musical, folklorique, moderne et chaâbi, qu'un jury déterminera.