«Nous avons subi un licenciement abusif, la justice nous a rétablis dans nos droits, mais Algérie Télécom refuse de nous réintégrer», voilà l'appel de détresse lancé par Kerchouche Abdelkrim, ancien chef de l'agence commerciales d'Algérie Télécom (Actel) de Hussein Dey et 4 de ses anciens collègues. Licencié après l'affaire du détournement des lignes téléphoniques de l'agence Actel de Hussein Dey, ces quatre ex-fonctionnaires affirment que leur affaire est en train d'être rejugée. «Donc on est innocents jusqu'à preuve du contraire», assure M.Kerchouche. «De plus, la justice a statué en notre faveur avec l'annulation du licenciement et notre réintégration dans nos postes, le maintien des avantages acquis cela avec dédommagement pour licenciement abusif», ajoute-t-il. «Malgré cela, la direction des ressources humains nous oppose une fin de non-recevoir en refusant d'appliquer le jugement qui est pourtant clair. Ce n'est pas tout, même avant notre licenciement une commission interne a statué sur la rétrogradation et la réintégration des agents», explique-t-il. «Nous demandons d'être rétablis dans nos droits», conclut cet aveugle qui a perdu la vue au cours de son incarcération.