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Violence cathodique sur Echourouk TV
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2012

«La liberté avec l'indigence vaut mieux que l'abondance avec la honte». Mohamed Ben Cheneb
La série Qahwet Mimoun a fourni avant-hier un épisode de haute qualité avec un scénario basé sur la colonisation en Algérie. En effet, le réalisateur Djaâfar Gassem, qui ne fait pas l'effort sur tous les épisodes, a exposé le cas de la propriété historique du Café Mimoun, avec la visite des anciens propriétaires turc et français du café. Le réalisateur a conclu l'histoire avec la visite de l'ancêtre de la Numidie, Massinissa. Malheureusement le producteur et réalisateur Djaâfar Gassem n'a pas bien conclu en choisissant un acteur de l'Oranie pour faire plaisir à Sid Ahmed Gnaoui, alors qu'il aurait été plus logique de mettre un comédien amazigh dans le rôle de Massinissa. Mais à côté de cette lumière sur l'Entv, il y a l'obscurantisme avec le sitcom produit par Lakhdar Boukhers Allahoum iny sayem, diffusé sur Echourouk TV. Un short programme qui était censé ouvrir l'appétit audiovisuel et qui a finalement choqué des milliers de téléspectateurs algériens. Dans les épisodes de ce short programme, Lakhdar Boukhers et son réalisateur tentent de mettre en situation des couples algériens à quelques minutes de la rupture du jeûne. Ces situations sont parfois comiques mais souvent violentes où les épouses font face aux agressions des maris déboussolés par le Ramadhan. Dans l'épisode de dimanche soir, Lakhdar Boukhers a poussé le bouchon trop loin en provoquant une bagarre violente dans un couple. Table renversée, gifle, coups de poing, cheveux arrachés et surtout du jus versé sur la tête de la femme. Un comportement honteux pour une production audiovisuelle algérienne qui est censé faire rire et ne pas distraire comme une émission de catch. Visiblement, la violence caractérisée, notamment contre les femmes (proie facile), le manque de texte et de scénario et surtout l'absence d'une autorité de régulation audiovisuelle qui interdit ce genre de comportement à l'écran surtout contre la femme, a donné libre cours à ce genre de production bas de gamme. C'est sans doute la différence qui existe entre Qahwet Mimoun et les productions de Hadj Lakhdar. Dans les productions de SD box, la violence est quasi absente, alors que trois productions réalistes, par Lakhdar Boukhers ont été marquées par la violence contre les femmes et les enfants. Pourtant, l'auteur se vante d'être moralisateur dans la conception de ses sujets. Autre programme qui fait scandale dans le milieu des artistes c'est la caméra cachée produite par Ameur Brahim, qui met dans des situations humiliantes des artistes à la réputation reconnue. «Caméra interpol» avait pour objectif de piéger les artistes, en intervenant avec des éléments de la police internationale. Même si on sait qu'aucune politique internationale ne peut intervenir sur le sol algérien, le producteur, un ancien manager de chanteur de raï au Canada, s'est converti depuis quelques années en réalisateur, mais son manque de talent artistique le pousse à aller vers des sujets plus légers et parfois polémiques. Une caméra cachée est censé durer entre 1 à 5 mn, Caméra Interpol dure plus de 15 mn. 15mn de calvaire, d'humiliation, de non-respect de la dignité humaine pour des artistes algériens qui sont souvent ridiculisés pour s'en sortir. Vivement une ouverture réelle de l'audiovisuel et surtout un Conseil supérieur qui régule le marché et surtout qui met de l'ordre dans cette production audiovisuelle algérienne anarchique et surtout médiocre.
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