L'hébergement des nouveaux bacheliers reste la pierre d'achoppement de cette université. La rentrée universitaire 2001/2002 s'annonce difficile dans la mesure où le problème d'hébergement n'est pas résolu. Les difficultés que rencontre le jeune centre universitaire de Souk-Ahras en matière de structures annexes et plus particulièrement l'hébergement, la documentation «la bibliothèque existe mais hélas le constat est regrettable. Il y a un manque criant de livres.», selon un étudiant. «Ce qui n'aide pas les étudiants à avoir une formation de qualité.» Les locaux de travail étant insuffisants, les étudiants attendent avec impatience l'achèvement des travaux du nouvel amphithéâtre d'une capacité de 350 places et qui verra le jour au mois de décembre 2001. L'hébergement des nouveaux bacheliers reste la pierre d'achoppement du centre universitaire. Dans ce contexte, le responsable du centre universitaire nous fait savoir que le centre n'accueille pas moins de 1.350 étudiants cette année et persiste qu'il y a un accroissement excessif de l'effectif des étudiants. Cette année, plus de 600 nouveaux étudiants viennent s'ajouter aux 950 déjà inscrits, toutes filières confondues. Bien que les nouveaux bacheliers de la deuxième session de septembre soient peu nombreux, l'effectif a pratiquement doublé et la tâche va être rude pour les prendre en charge. En matière de places pédagogiques, le responsable de cette institution nous dit que les places sont saturées. Malgré ce lourd fardeau, Rahali Nourredine déclare qu'il est prêt à relever le défi pour peu que l'université-mère et les autorités locales lui apportent leur appui, tant sur le plan matériel que pédagogique. Quant aux enseignants, qui sont au nombre de 60, dont 12 permanents, chargés de cours et des TD, ils assurent l'encadrement et font de leur mieux pour surmonter le handicap du surnombre afin d'assurer un bon déroulement des études universitaires. Les étudiants interviewés par notre correspondant nous expliquent la contrainte rencontrée dans ce centre universitaire est celle de l'hébergement. Le jeune centre enregistre un sérieux déficit. Questionné à ce propos, M.Rahali Nourredine, nous a fait savoir qu'ils avaient été contraints d'héberger 8 étudiantes par chambre, mais il ne ménagera aucun effort pour améliorer les conditions de vie et de travail dans cette enceinte universitaire. Toutefois, il insiste sur l'octroi d'un quota de logements qui est une condition sine qua non pour accueillir et étoffer un encadrement jugé insuffisant. Dans ce même contexte, ce responsable, est convaincu de la nécessité de l'appui de l'ensemble de la collectivité à cette institution universitaire pour réussir sa tâche car il s'agit là d'un devoir de tout un chacun. Responsables locaux, élus, université-mère, société civile devraient s'impliquer davantage.