Des experts britanniques, sont depuis quelques jours, à Alger, dans le cadre de la coopération judiciaire entre l'Algérie et la Grande-Bretagne. Une série d'ateliers ont été organisés entre les experts juridiques britanniques et des magistrats algériens. L'essentiel des discussions a porté sur l'alternative aux peines privatives de liberté- un ajout récent au système judiciaire algérien. L'atelier a examiné des exemples de meilleures pratiques et comment celles-ci pourraient être appliquées dans le contexte algérien. Les avantages possibles du programme comprennent une réduction du taux de récidive, une réduction de la population carcérale et une meilleure réinsertion dans la société, suite à des peines de prison. Il y a également eu, durant cette semaine une série de réunions sur des projets communs entre les associations des barreaux du Royaume-Uni et de l'Algérie. Ces rencontres ont été organisées pour accroître davantage la coopération et le dialogue entre les organismes juridiques des deux pays. S'exprimant à l'issue de l'événement, l'ambassadeur britannique, Martyn Roper, a déclaré que «c'est un très bon exemple sur la façon dont le Royaume-Uni et l'Algérie peuvent travailler ensemble, partager les expériences et l'expertise dans un domaine très important, examiner ensemble les avantages et les inconvénients de différents systèmes juridiques, y compris le modèle anglo-saxon. Il nous tarde de pouvoir travailler dans le cadre de cette coopération excellente entre les deux gouvernements dans d'autres domaines, dans le cadre du Programme de partenariat arabe du Royaume-Uni».