Au moins 13 personnes ont été tuées et 33 autres blessées dans une série d'attentats perpétrés dimanche en Irak, a-t-on appris de sources médicales et sécuritaires. L'attaque la plus meurtrière s'est produite à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où quatre attentats à la voiture piégée ont fait au moins 6 morts. Dans la capitale, un policier a été abattu par des hommes armés et lorsqu'une patrouille est arrivée sur place, une voiture piégée a explosé, tuant un civil. Plus au sud, à Kout, l'explosion de deux voitures piégées a tué deux officiers de police. Dans la région instable de Baqouba, à 60 km au nord de Bagdad, l'explosion de deux voitures piégées a tué deux policiers, tandis qu'à Khan Beni Saad, au moins une personne a péri dans un attentat similaire. Au moins 33 personnes ont été blessées dans cette série de huit attentats. Les violences restent très fréquentes en Irak, plongé depuis plusieurs mois dans une grave crise politique doublée de fortes tensions confessionnelles. Cette nouvelle vague d'attentats n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais en juillet, l'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaïda dans le pays, avait annoncé le début d'une «campagne militaire" et son intention de libérer ses membres emprisonnés. Jeudi soir, des insurgés ont attaqué une prison de Tikrit, à 160 km au nord de Bagdad, de laquelle une centaine de détenus sont parvenus à s'évader. D'après le ministère de l'Intérieur, «47 d'entre eux appartiennent à l'organisation terroriste nommée +Etat islamique d'Irak ». Vendredi soir, au moins 23 fugitifs avaient été arrêtés, selon le ministère