Cette année, l'Université de Tizi-Ouzou peine à effectuer sa rentrée 2012-2013. Plusieurs raisons ont contraint les étudiants et les responsables de l'institution à revoir à la baisse leur optimisme. Ainsi, les 47.200 étudiants, dont 8653 nouveaux attendront que les travaux qui s'effectuent actuellement dans les résidences soient achevés pour regagner leurs cités et chambres. Dans cette situation, plusieurs points importants sont également à signaler. Le système LMD se taille désormais la part du lion en matière d'affluence. Ce sont 70% d'étudiants qui sont inscrits dans ce système avec un nombre de 33.370 inscrits dans les formations LMD. Une dizaine d'autres sont au menu cette année alors que les masters sont répartis sur 27 formations et quelque 4000 étudiants sont concernés. Sur un autre chapitre, il convient de signaler que la frange féminine reste dominante dans la communauté universitaire avec 67% d'étudiantes. Par ailleurs, concernant ce retard, les responsables le justifient par la volonté des pouvoirs publics d'offrir un cadre de vie meilleur au sein des résidences universitaires et autres campus. Aussi, il est prévu cette année la réduction du taux d'occupation des chambres à la 3ème position au sein des anciennes cités. Deux lits par chambre sont désormais la moyenne. Une fois les travaux finis, la moyenne d'occupation sera ramenée à des taux jamais égalés, étant donné que la demande est inférieure à l'offre. En effet, les statistiques montrent que les différents campus offrent une capacité de 8301 lits alors que la demande des nouveaux bacheliers n'est que de 5736. Ainsi, pour plier à ces désagréments qui risquent de pénaliser le séjour des étudiants dans leurs résidences encore en chantiers, les responsables appellent ces Derniers à plus de patience. De son côté, la Direction des oeuvres sociales assure que la priorité dans les travaux sera donnée aux infrastructures de la restauration et l'hébergement. Il est à noter, Par ailleurs, que le plus grand problème des étudiants demeure incontestablement la sécurité dans les résidences et les campus. Les agressions et les vols étaient la bête noire redoutée des résidents qui ont manifesté plusieurs fois leur colère devant le siège de la wilaya. L'on se rappelle que durant l'année précédente, plusieurs étudiants ont été agressés à l'arme blanche au niveau de leurs leurs résidences. La cité de Boukhalfa s'est distinguée par ailleurs par un palmarès macabre en matière d'insécurité. L'on a aussi assisté à des bagarres générales dans les amphithéâtres comme celle survenue à Hasnaoua II où plusieurs étudiants ont été agressés par des voyous qui ont fait irruption dans le foyer. Une nuit de bagarres à l'arme blanche et à différents objets tranchants s'en était suivie avant l'intervention des forces de l'ordre. Enfin, les étudiants espèrent que la sécurité sera meilleure cette année.