C'est en présence d'une assistance composée d'hommes de lettres, d'universitaires, professionnels du 4e art, critiques littéraires, du président de l'association culturelle El Bayanne, de la directrice de la culture, du doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines, des autorités locales et de la presse écrite locale que le wali de Sidi Bel-Abbès a donné le coup d'envoi des deuxièmes journées nationales sur la pratique théâtrale en Algérie. Ce rendez-vous culturel qui s'étalera jusqu'au 11 décembre est organisé par l'association culturelle «El Bayanne», en collaboration avec la Direction de la culture et se tient, faut-il le souligner, à la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès. Cela, a priori, constitue une première et vise selon le comité d'organisation à associer les lumières intelligentes représentées par la famille estudiantine dans un souci d'apporter un plus et d'approfondir en même temps les réflexions sur divers aspects et sujets embarrassants, à savoir les réalisations présentées jusqu'à ce jour en Algérie, les critiques littéraires ainsi que d'autres questions liées à la vie théâtrale. L'idée de faire participer les hommes de lettres et les étudiants aux débats est dans l'ordre des choses et mérite des encouragements. Par ailleurs ces journées nationales seront mises à profit par les hommes de lettres, comédiens et associations culturelles pour se pencher sur d'autres questions, notamment l'écriture théâtrale en Algérie, les critiques littéraires, l'information et la communication pour l'essor du mouvement théâtral, la situation des comédiens et les textes concernant le théâtre. Par ailleurs, en marge des travaux des deuxièmes journées nationales sur la pratique théâtrale, il est prévu la présentation d'un monologue d'une durée de 1 heure, intitulé Hihiste 2040, animé par le comédien Daoud Hamid de l'association El Bayane. D'autre part, de nombreux prix seront décernés à l'issue de cette manifestation culturelle, à savoir la remise d'un prix au meilleur journaliste local pour ses écrits sur la culture, un second prix pour le meilleur comédien de l'année 2003, un troisième prix pour le meilleur réalisateur, est-il précisé. Nous n'omettons pas de signaler après l'ouverture des travaux des journées sur la pratique théâtrale, le prix intitulé Mékerra, décerné par le wali au comédien Slimane Chorfi de l'association El Bayane qui, au lendemain du tremblement de terre de Boumerdès et d'Alger, a animé en compagnie d'une troupe des soirées dans les camps des sinistrés.