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Le gouvernement s'est réuni hier en urgence
APRÈS LA MORT DANS UN ATTENTAT DU CHEF DE LA SECURITE LIBANAIS
Publié dans L'Expression le 21 - 10 - 2012

Sur le terrain, un cheikh a été tué et des routes ont été coupées par des hommes en colère à Beyrouth et à travers le Liban en signe de protestation, selon des sources de sécurité.
Le gouvernement était réuni en urgence hier à Beyrouth au lendemain de l'assassinat du chef des renseignements de la police dans un attentat attribué par l'opposition libanaise au régime syrien, et qui fait craindre de replonger le Liban dans la tourmente. Sur le terrain, un cheikh a été tué et des routes ont été coupées par des hommes en colère à Beyrouth et à travers le Liban en signe de protestation, selon des sources de sécurité. L'attaque à la voiture piégée à Beyrouth qui a fait ressurgir le cauchemar des attentats dans la capitale, a visé le général sunnite Wissam al-Hassan, qualifié de «fer de lance contre le régime syrien». L'attentat a fait huit morts et 86 blessés selon une source gouvernementale. Hier matin la Croix-Rouge indiquait que ce bilan pourrait être revu à la baisse. L'opposition hostile à Damas avait appelé à la démission du gouvernement, où le Hezbollah chiite joue un rôle prédominant, affirmant que «le maintien de ce gouvernement offre la plus grande protection et couverture pour ce complot criminel». Le général de 47 ans, le plus haut responsable de la sécurité libanais a être assassiné depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), a joué un rôle majeur dans l'enquête sur de nombreux attentats qui ont secoué le pays ces dernières années et dans lequel Damas a été pointé du doigt. Ces attentats avaient visé entre 2005 et 2008 des personnalités politiques en majorité hostiles à Damas, notamment l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. Le fils de Rafic, Saad Hariri, chef de l'opposition hostile à Damas, a accusé sans ambages le président syrien Bachar Al Assad - engagé dans un conflit sanglant contre la rébellion dans son pays - de l'assassinat du général.
Le responsable défunt sera enterré aujourd'hui aux côtés de la tombe de Rafic Hariri et l'opposition a appelé «à la plus large participation» à ces funérailles. La presse libanaise était unanime pour dire que le pays devait s'attendre au «pire» après l'attentat, le premier du genre au Liban depuis 2008. Le meurtre a «transporté le Liban d'une rive à une autre, avec tous les dangers qui guettent la stabilité et la sécurité», affirme An-Nahar. «La paix civile en danger», titrait pour sa part as-Safir. Le général Hassan était «sans conteste le fonctionnaire le plus précieux, le plus indispensable, dans un Liban en proie de puis des années aux atteintes du terrorisme politique», affirme le quotidien francophone L'Orient Le Jour. En réaction à l'assassinat, plusieurs routes ont été coupées dans des régions à majorité sunnite par des hommes dont certains étaient armés. Un cheikh a tué à l'aube à Tripoli, dans des échanges de tirs. Des dizaines de partisans de Saad Hariri, ont coupé la circulation en brûlant des pneus dans plusieurs localités de l'est, du nord et du sud du Liban en signe de protestation.
Un leader de l'opposition, Samir Geagea, a affirmé que le général Hassan alertait les chefs de l'opposition lorsqu'il les savaient menacés d'assassinat. Lui-même se «déplaçait avec des mesures de sécurité exceptionnelles». «Il avait installé sa femme et ses enfants à Paris car il se savait visé». Son dernier coup de maître a été l'arrestation le 9 août de l'ex-ministre Michel Samaha, partisan du régime syrien, accusé d'avoir introduit des explosifs en vue de mener des attentats au Liban à l'instigation de Ali Mamlouk, chef des renseignements syriens. Le général était déjà la bête noire de Damas depuis l'assassinat de Hariri en 2005. En octobre 2010, la justice syrienne avait émis un mandat d'arrêt contre 33 personnalités libanaises, dont le général Hassan, pour faux témoignages dans l'affaire Hariri. L'attentat, qui a causé des destructions énormes avec des carcasses de voitures calcinées et des immeubles effondrés, a ravivé les années noires de la guerre civile (1975-1990) et les récents attentats. «Ca me ramène 30 ans en arrière, à l'époque des attentats piégés», a affirmé un médecin à l'hôpital Hôtel-Dieu. Damas a vite réagi en condamnant un attentat «lâche» et «terroriste», tandis que son allié libanais le Hezbollah y a vu une tentative de déstabilisation. A travers le monde, l'attentat a suscité une vague de condamnations. Les Etats-Unis et le Conseil de sécurité de l'ONU dénonçant un attentat «terroriste». Avant même l'attentat, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'était déclaré «très inquiet de l'impact de la crise syrienne sur le Liban», dans un rapport au Conseil de sécurité rendu public jeudi, soulignant l'aggravation des tensions à la frontière.


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