Le différend entre Sonatrach et l'italien Edison sur le prix du gaz livré à l'Italie, a été porté au niveau de l'arbitrage international, a indiqué dimanche à Alger un haut responsable de Sonatrach. C'est ce qu'a déclaré hier à la presse, Mme Yamina Hamdi, vice-présidente commercialisation du groupe Sonatrach, en marge d'un forum sur l'investissement énergétique en Algérie. Edison, filiale du français EDF, avait renégocié à la baisse le contrat gazier le liant à son compatriote ENI. Ce dernier, rappelle-t-on, avait obtenu gain de cause dans l'arbitrage international qui l'avait opposé au géant russe Gazprom. Mme Hamdi a indiqué également que Sonatrach poursuivait ses négociations pour récupérer quelques centaines de millions de dollars, représentant les créances détenues sur le raffineur suisse en faillite, Petroplus. Il, par ailleurs, fermement préconisé que «les pays exportateurs et importateurs de gaz naturel s'entendent sur le développement de cette énergie propre en partageant les risques de l'investissement.» Yousfi a précisé que le gaz naturel, en tant qu'énergie propre, est appelé à jouer un rôle primordial dans l'approvisionnement énergétique mondial, en avertissant que «Les coûts associés aux gaz non-conventionnels ou le GNL, seront autrement plus élevés. Dans son constat réaliste, Yousfi a estimé que le gaz naturel est en mesure de satisfaire la demande grandissante en énergies fossiles, appelée à augmenter de 20 à 30% pour atteindre 14 milliards de TEP à l'horizon 2030.