les parkings illicites se concentrent de plus en plus à Constantine. Aussi nombreux que les marchés informels, les parkings illicites se concentrent de plus en plus à Constantine, notamment au centre-ville et dans les artères commerçantes. Pour le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, il n'est plus question de passer sous silence ce phénomène et de laisser faire des gardiens, le plus souvent des repris de justice. En effet, au vu de l'évolution importante des parkings illicites, pouvant engendrer des dangers sur les automobilistes contraints de payer des sommes astronomiques sous peine d'être agressés, Daho Ould Kablia avait, lors de sa rencontre avec les walis de l'Est organisée à Constantine, annoncé que les gardiens de parking seront, dans un proche avenir, placés sous l'autorité des services de sécurité. Cette dernière leur délivrera des badges sans lesquels ils n'auront pas le droit d'exercer. Voila donc ce que le citoyen doit savoir. Le sujet a fait l'objet de débat hier sur les ondes de la radio locale Cirta FM dans le cadre justement, de tracer un plan opérationnel pour éradiquer ce phénomène. Dans ce contexte, les services de l'APC ont recensé pas moins de 164 parkings illicites à travers la ville, dont 39 cas d'irrégularités dans l'utilisation, ont été traduits devant la justice selon le chargé de la communication de l'APC de Constantine. Les prétendus gardiens de parkings exigent souvent 20, 30 jusqu'à 100 DA à tout propriétaire de véhicule. Les pouvoirs publics locaux tiennent pour responsable de l'évolution de ce phénomène les automobilistes qui cèdent à la pression des gardiens, sachant qu'ils exercent de façon illégale. Pour les responsables locaux, le citoyen doit se munir de la culture du refus, néanmoins celui-ci engendre souvent des actes de vol où d'agression, d'où une défaillance sécuritaire. L'un des intervenants au débat souligne que sans forces de l'ordre, ces gardiens anarchiques et opportunistes ne peuvent être chassés! En infraction déjà, ne respectant aucune réglementation, ces gardiens imposent leur loi dans la rue. En 2006 une instruction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales devait prendre en charge ce problème, mais elle ne sera opérationnelle qu'une année plus tard. Celle-ci devait régulariser les gardiens. Cependant une cinquantaine de personnes seulement sur plus de 300, ont fourni les dossiers, du fait que la majorité des gardiens ne pouvait exercer légalement à cause de leurs casiers judicaires et ne peuvent donc bénéficier d'autorisation pour obtention d'un badge.