Le maire a fait appel à tous les partis représentés, traduisant ainsi sa volonté de rassembler toutes les forces comme l'exige la situation en vigueur dans la commune. La municipalité de Béjaïa peut entrer désormais de plein pied dans son fonctionnement. La dernière phase permettant à l'Assemblée populaire communale de Béjaïa issue des dernières élections locales de se doter de ses démembrements de base a été accomplie hier. Le nouveau maire a procédé dans la matinée à l'installation de l'exécutif communal, conformément à l'article 69 de la loi 11/10 du 22 juin relative à la commune. Lors de cette session extraordinaire, marquée par la présence de tous les élus, les six vice-présidents, choisis par le maire, ont été approuvés à une majorité absolue des élus. Tous les partis qui ont émergé sont représentés. Ils ont délégué leurs meilleures compétences. Alors que le FLN hérite des trois vice- présidences, à savoir, ́ ́la commission économie, finances et l'investissement ́ ́, ́ ́la santé, l'hygiène et la protection de l'environnement ́ ́ et ́ ́la jeunesse, le sport et les loisirs ́ ́, le PT est chargé des ́ ́l'urbanisme et de l'aménagement du territoire ́ ́. Le FFS se chargera de ́ ́l'hydraulique, du tourisme, de la pêche et de l'artisanat ́ ́ tandis le RND gérera le portefeuille de ́ ́l'éducation et des affaires sociales ́ ́. D'autres élus ont été désignés en qualité de membres permanents de la commission communale des marchés publics et du comité des adjudications. Telle que structurée, la nouvelle assemblée est appelée rapidement à l'action eu égard aux nombreuses attentes citoyennes. Il s'agit entre autre de mettre fin à cette culture de la non-consommation de crédits budgétaires qui s'est érigée jusque-là en mode de gestion à Béjaïa. Le nouveau P/APC de Béjaïa a indiqué récemment que «ce sont 600 milliards de centimes, si ce n'est pas plus, qui dorment à l'APC de Béjaïa». Dans cette municipalité ce ne sont pas les fonds qui manquent le plus, mais des hommes capables de les dépenser pour atténuer le sous-développement et le marasme, qui règne en maitre. Fort d'une majorité absolue, le nouveau patron de Béjaïa fait montre d'un volontarisme qui doit nécessairement impliquer tout le monde. Il vient de donner le signe hier en mettant en place une équipe assez représentative des toutes les tendances politiques et sociales de la commune. «L'année 2013 sera celle des grands chantiers» a-t-il déclaré, mettant en exergue ses priorités liées à la réfection des routes et le lancement des campagnes de nettoiement de la cité avec la collaboration des associations locales.