En 1993, Lledo quitte l'Algérie mais son attachement au pays subsiste. Son rêve algérien, un rêve de mixité aussi... Invité par les Chouikh à Timimoun dans le cadre de la 5e édition du Festival du film de la jeunesse, le réalisateur y a présenté un film intitulé Algérie, mes fantômes. Dans cet entretien qu'il nous a cordialement accordé à l'hôtel Gourara, Jean-Pierre Lledo nous parle du côté thérapeutique de ce film qui lui a permis de se réconcilier avec lui-même ainsi que de l'exil thématique commun à un autre film, Un rêve algérien projeté hier soir en avant-première à la salle El Mougar. Entre douleur et nostalgie, l'auteur parle en image pour mieux vivre. Aujourd'hui, il va mieux...