La rencontre d'hier entre les responsables du département de la Santé et les membres du Syndicat national des médecins spécialistes (Snpssp) n'a abouti à rien dans le règlement du conflit qui sévit dans le secteur de la santé. «La grève est maintenue», a déclaré M.Khendek, secrétaire général du Snpssp à l'issue de la «réunion de conciliation» qui a regroupé les membres des deux parties protagonistes sous la houlette du ministre, M.Redjimi. Cette réunion, qui se voulait une occasion pour les uns et les autres de «rabibocher», leurs positions n'a pas eu l'effet escompté, à savoir, concrétiser les revendications du Snpssp et mettre un terme à une grève illimitée dont la portée médiatique a vraisemblablement mis dans l'embarras les responsables du ministère de la Santé. Le syndicat gréviste ne compte pas céder d'un iota sur le contenu de ses revendications qu'il considère acquises et non négociables, tandis que le ministère de la Santé a affirmé, par le biais de M.Redjimi, ne pas pouvoir «piétiner la loi», pour aboutir à leur application sur le terrain. Les uns comme les autres ne changent en rien leur position. Ce qui risque de pérenniser la grève illimitée des médecins spécialistes. Par ailleurs, les membres de syndicat gréviste ont tenu, hier, dans la matinée, un sit-in de protestation à l'intérieur du CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet) situé à Hussein Dey. L'action a vu la participation de la totalité des médecins spécialistes exerçant à l'intérieur de cet hôpital, de leurs collègues venus de Blida, Boumerdès, Tipaza et Cherchell ainsi que des membres des bureaux politiques du RCD et du PT.