«Certains sont prêts à mettre à feu et à sang le pays pour assouvir leurs ambitions» Des candidats à l'investiture suprême sont tapis dans l'ombre. Ils sont prêts à mettre à feu et à sang le pays pour assouvir leurs ambitions. La secrétaire général du PT, nous sert, encore une fois, en éventail, la fameuse «main étrangère». Mme Hanoune s'exprimait hier lors de la clôture des travaux de la session du plénum des cadres de son parti tenu à Zéralda. L'Algérie doit être une île isolée puisque même l'adhésion à l'OMC est «anticonstitutionnelle», si on se fie à la logique de la première responsable du parti trotskiste en Algérie, le PT. Epargnant, voire louant les hautes autorités de l'Etat, Mme Hanoune tire sur la moindre action et fait discorde. Selon elle, la troïka «Chakib Khelil, Abdelatif Benachenhou et Abdelhamid Temmar» vouée aux gémonies dans chacune de ses sorties médiatiques, «a été imposée de l'extérieur au président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Alors qu'un désert chaotique caractérise la scène politique à quelques encablures des échéances politiques importantes, la secrétaire générale du P, en ajoute une couche: «Des candidats à l'investiture suprême sont tapis dans l'ombre. Ils sont prêts à mettre à feu et à sang le pays pour assouvir leurs ambitions. Ils tirent sur les ficelles pour donner le gage aux puissances étrangères», affirme-t-elle. Les évènements qui se succèdent à l'image des scandales de corruption sont versés dans l'escarcelle des éventuels candidats, selon elle. Toutes ces tensions, pressions sur l'armée et la présidence de la République, visent à produire «quelque chose», indique la première responsable du PT. Il s'agit, selon elle, «avec l'offre de service de ces aventuriers de nous plonger dans une anarchie et le chaos total», prévient-elle. Pour ce faire, il n'y a pas meilleure occasion que la révision de la Constitution et l'élection présidentielle de 2014. «La corruption en Algérie n'est pas née hier ou il y a une année!», pour dire que ces procès des corrupteurs lancés en Italie et Canada ne sont pas fortuits. Cette campagne ciblant l'Algérie est «une guerre menée par les ONG, les multinationales et les puissances occidentales pour placer leur parrain», croit-elle savoir. Quelles puissances les protègent donc, pour qu'ils osent hausser le ton ainsi?» s'est-elle demandée. La sortie médiatique de l'ex-vice-président de Sonatrach, Hocine Malti et celle de l'ex- ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou sont des appels à l'intervention étrangère aux yeux de Mme Hanoune. La résistance contre ces puissances est incarnée par un seul homme, l'actuel chef de l'Etat, suggère à demi-mot Mme Hanoune. Il est clair, commente-t-elle que «ce genre d'attaques frontales sont faites à dessein». «Après l'attaque terroriste contre le complexe gazier, fomenté avec l'aide du Qatar également bras droit des Etats-Unis, la demande d'autorisation pour l'intervention des drones et GI's américains a été refusée par les hautes autorités du pays», explique-t-elle. En 2005, soit après la présidentielle de 2004, l'Algérie a failli disparaître, rappelle-t-elle. Selon la secrétaire générale du PT, les puissances étrangères ont refusé à cette époque d'effacer la dette des pays africains dont l'Algérie sans avoir obtenu au préalable des parts dans nos grandes entreprises telle la Sonatrach. D'où la décision de payer par anticipation la dette extérieure algérienne. Suivez mon regard... Mme Hanoune affirme encore que «l'Algérie a, depuis, retrouvé son pouvoir de décision économique et elle s'est dotée d'une politique étrangère indépendante... «Toutefois, elle n'a pas manqué de jeter un pavé dans la mare en revenant sur le dossier de corruption en demandant l'assurance des témoins, indiquant. «Qu'ils assurent la protection des témoins, les dossiers de corruption il y en a tellement», a-t-elle lancé. Par ailleurs, Louisa Hanoune déplore que le FFS, le FLN et le RND refusent de cosigner la demande de son groupe parlementaire relative à une journée parlementaire sur les implications de l'intervention militaire étrangère au Mali.