La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem a déclaré vendredi que l'annonce de la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), était «à prendre au conditionnel », en l'absence de «confirmation officielle ». Interrogée par la chaîne France 2 sur cette information rapportée jeudi par la télévision privée algérienne Ennahar TV, la ministre a déclaré: «C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle ». « Nos forces sont engagées dans des opérations qui sont extrêmement dures sur le terrain, qui sont des combats sans merci. Tout compte, y compris l'information, je crois qu'il faut être extrêmement prudent avec celles que l'on a, celles que l'on répercute. Pour l'instant ce n'est pas confirmé », a-t-elle poursuivi. Selon la chaîne algérienne, Abdelhamid Abou Zeid serait mort avec 40 jihadistes dans des combats dans l'extrême nord-est du Mali, dernier refuge des islamistes radicaux.