Le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans une proposition d'un projet de loi sur les conditions d'exercice de l'activité commerciale, il a été stipulé que les commerçants qui n'assureront pas les permanences durant les jours fériés et les fêtes nationales, seront soumis à une forte amende de 300.000 DA. Or, le problème ne réside pas dans la loi, mais dans son application. Les jours fériés et particulièrement les jours de l'Aïd sont devenus la hantise des habitants des grandes villes. En effet, durant ces fêtes, il n'est pas évident de trouver un commerce ouvert. Pour la boulangerie cela relève de l'impossible, notamment à Alger où la plupart des artisans sont de l'intérieur du pays. Le ministre du Commerce a beau promettre des permanences, mais il n'a jamais réussi ce pari d'assurer aux citoyens la baguette de pain le jour de l'Aïd.