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Les boulangers agitent le spectre de la grève
SOLLICITANT UNE AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN
Publié dans L'Expression le 15 - 04 - 2013

Les uns réclament une augmentation du prix du pain, les autres réclament moins de taxes à payer
En menaçant de faire grève pour faire aboutir leurs revendications,les boulangers veulent forcer la main à l'Etat, en l'obligeant à revoir, à la hausse, le prix du pain.
Malgré l'engagement qu'ils ont pris de ne pas recourir à la grève pour faire aboutir leurs revendications, les boulangers en brandissent de nouveau la menace, en réclamant une révision du prix du pain. Faisant mine d'ignorer que la farine et l'huile qu'ils utilisent pour sa préparation, sont subventionnées par l'Etat et qu'au lieu des 7,50 dinars autorisés officiellement, ils vendent depuis des années la baguette à 10 dinars, les artisans sollicitent une actualisation du prix du pain, soulignant que son prix de revient est de 11,66 dinars en moyenne.
Dans un point de presse qu'ils ont animé, hier, au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, à Belouizdad, les représentants des boulangers appellent à une journée de protestation afin de faire aboutir toutes leurs revendications.
S'adressant à une centaine de boulangers qui avaient investi le siège, les syndicalistes ont fait un état des lieux, en indiquant que la situation est devenue fort préoccupante et qu'un dossier bien ficelé avait été transmis au ministère du Commerce pour trouver une issue à la crise.
En dépit de toutes les explications qui leur ont été données, les présents sont, apparemment, restés sur leur faim. En témoigne cette cacophonie qui a régné tout au long de la réunion. Les uns réclamant une augmentation pure et simple du prix du pain.
Les autres réclamant plus d'exonérations et moins de taxes à payer pour équilibrer leurs comptes. Plus directs, d'autres, c'est-à-dire les plus nombreux, exigent une augmentation pure et simple du prix du pain. Vendue actuellement entre 10 et 20 dinars, au motif que c'est du pain amélioré, la baguette ne pèse que 250 grammes, alors que dans d'autres pays comme la France, son poids est de 350 grammes. «Le pain n'est pas réglementé et sa farine n'est pas riche en fibres», nous a confié cet artisan boulanger venu de Sétif. Selon lui «le pain que nous mangeons n'est pas nutritif, bien au contraire, les améliorants qu'il contient sont très nocifs pour l'organisme et provoquent à la longue certaines maladies. Seul remède, le pain bio, c'est-à-dire un pain plus propre et plus adapté à l'organisme». Pour ce faire, il propose un prix moyen de 20 dinars la baguette.
Reconnaissant que la plupart des boulangers ne sont pas formés, il interpelle les pouvoirs publics afin qu'ils l'aident à ouvrir une école spécialisée dans la wilaya de Sétif. «J'ai un CAP, spécialité viennoiserie. C'est en France que j'ai appris le métier. Maintenant, je veux faire profiter les jeunes et leur apprendre comment on fabrique le pain et les ingrédients dont il a besoin pour être complet», nous a-t-il déclaré. Se joignant à la conversation, un deuxième boulanger venant d'Oran, s'est plaint, lui, des difficultés qu'il a rencontrées à la suite d'une inspection effectuée par un agent des impôts qui lui a dressé un procès verbal, au motif qu'il n'a déclaré que deux des trois agents qu'il avait recrutés. «Résultats, le Fisc me réclame de lui payer 150.000 dinars en guise de réparation», a-t-il révélé.


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