Après les deux conventions signées dans la journée de mardi dernier avec l'entreprise «Tonic emballage», le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a procédé hier, à la signature d'un autre protocole d'accord avec un partenaire italien «Consorza Mediterraneo-Italie». Cette nouvelle convention, s'inscrit essentiellement, selon le département de El Hadi Khaldi, dans le cadre «de développement des formations dans les métiers relatifs aux branches d'activité développées par les entreprises du consortium». Il s'agit principalement des professions liées à certains secteurs de production. Citons à titre indicatif: la boulangerie, les huileries traditionnelles, les métiers de dégraissage, la minoterie et le remplissage des bouteilles de GPL. D'après Mme Chergou, chargée de la formation continue et de la coordination intersectorielle auprès dudit ministère, ce protocole vise particulièrement «la création d'emplois et l'insertion des diplômés de la formation professionnelle». En outre, selon les termes de la même convention, la partie italienne se chargera de «fournir les équipements nécessaires et de mettre les apprentis algériens sur le matériel». Quant au ministère de FEP, il a pris l'engagement de payer l'enveloppe relative aux frais du matériel qui sera mis en place. Le suivi des étudiants dans les centres de formation relevant dudit ministère, sera également la tâche réservée au département de M.Khaldi. Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels, compte, selon Mme Chergou, élargir le champ de concertation et de coopération avec d'autres partenaires nationaux et internationaux. D'autres activités sont aussi au menu pour «le développement et la modernisation du secteur». A cet effet, des journées nationales sur la formation privée sont ouvertes dès aujourd'hui sur l'ensemble du territoire national. L'apport du coopérateur étranger sera de nouveau sollicité, précise notre interlocutrice. Des négociations avec d'autres collaborateurs internationaux, à savoir Peugeot et Renault, sont en cours. Il est à rappeler, qu'une convention de concertation et de partenariat, a été signée récemment entre l'Algérie et la France et ce, afin d'introduire l'expérience française pour le bac professionnel dans les instituts algériens. Les responsables de la formation professionnelle, sont apparemment, très mobilisés et motivés pour la modernisation des modalités et des mécanismes d'enseignement dans ce secteur. «La création de petites et moyennes entreprises et l'insertion des diplômés», cette nouvelle formule entrée en vigueur, facilitera également aux apprentis la tâche d'investir les connaissances acquises.