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Et si nous en parlions
LA «CRISE DU FLN»
Publié dans L'Expression le 15 - 02 - 2004

En dépit de la différence des situations politiques et historiques, certains phénomènes et modes de comportement découlant des différends d'hier et d'aujourd'hui se ressemblent.
Le FLN est entré dans l'histoire par la grande porte car il a su rassembler les forces politiques algériennes au-delà de leurs différences d'orientations et de leurs références culturelles et intellectuelles pour libérer le pays du colonialisme français. Il est sorti victorieux de cette grande bataille en accumulant un immense patrimoine historique et une profonde expérience politique. Ses enfants sincères ambitionnent qu'il soit aujourd'hui comme il l'a été hier, une force de rassemblement et de dialogue dans la crise qui emporte le pays depuis quinze ans. Et qu'il soit un instrument pour la construction d'un régime démocratique mettant fin, en même temps, à l'oppression, à la violence et à l'exclusion. Le FLN peut-il hésiter à prendre en charge ce message? Sera-t-il défait dans la bataille de la construction de la démocratie, lui qui a guidé le peuple algérien dans la bataille de la libération? Telles sont les questions posées par les militants et par l'opinion algérienne blessée. Le FLN est aujourd'hui ligoté, chargé par les complots qui se succèdent contre lui. Son patrimoine historique et populaire est dilapidé, sa précieuse expérience militante est soumise aux passions et aux calculs politiques à courte vue. Une situation qui a provoqué chez les militants et les sympathisants un sentiment d'abattement et de désespoir. Ils sont placés devant un choix difficile et amer: quelle que soit leur position vis-à-vis du combat miné qui leur est imposé, elle sera objectivement inscrite dans la case de la division, de l'émiettement et de l'échec. C'est ce qui a poussé certains de ses militants à prendre contact avec moi pour avoir une opinion ou pour demander conseil. J'ai relevé auparavant, dans mes écrits, la stérilité de cette bataille autour du FLN en évoquant ses causes et ses sources cachées. Je tenterais dans ces lignes de répondre à certaines demandes d'éclaircissement qui m'ont été faites tout en étant conscient qu'il n'est pas facile pour celui qui, comme moi, a vécu nombre de ces crises au sein du FLN et avant lui, d'effacer les empreintes du passé sur le jugement porté sur le présent. L'image du passé qui se présente à moi par rapport à ce que nous vivons aujourd'hui remonte à cinquante ans. Je la trouve dans le différend qui s'était exacerbé entre Messali Hadj et le Comité central du PPA-Mtld (mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) à la veille du déclenchement de la révolution armée. En dépit de la différence des situations politiques et historiques, certains phénomènes et modes de comportement découlant des différends d'hier et d'aujourd'hui se ressemblent. Il existe, sans doute, une logique interne proche en oeuvre dans l'évolution du différend dans les deux cas. Je laisse le soin aux militants et aux lecteurs de tirer les conclusions en comparant avec ce qu'ils constatent aujourd'hui:
- Chaque partie (Messali Hadj et le Comité Central) a tenté de faire porter à l'autre la responsabilité des conséquences négatives d'une politique que tous ont participé à élaborer et à exécuter que ce soit au niveau de l'action politique publique (participation aux élections de l'Assemblée nationale français et aux élections municipales algériennes) ou de celui de l'action clandestine (création de l'Organisation Spéciale (OS) armée puis de la gestion des conséquences de sa découverte par les autorités françaises). La confusion qui a entouré le fond du différend a provoqué un trouble profond au sein des militants et le débat s'est orienté essentiellement vers les aspects personnels et procéduraux en évitant de chercher les causes profondes et réelles de la crise.
- En évitant l'approche politique claire du fond du différend, chaque partie s'est évertuée à s'accrocher aux questions formelles et procédurales pour en faire des arguments pour organiser son propre congrès et à le considérer comme le seul légitime.


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