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"Voler des moments et des personnages est ma passion"
LE PRODUCTEUR DE DOCUMENTAIRES YOUCEF LIMANI À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 28 - 05 - 2013

Véritable fourmi, accompagné de sa caméra, Youcef Limani, natif de Tala Bouzrou sillonne les villages et les époques à la recherche d'événements et de personnages dissimulés quelque part dans les rides du temps qui passe. Passionné de 7ème art, Youcef est également maître de yoga et affectionne beaucoup l'art. Mais sa première vocation reste toujours la remise sur les rails du temps, de personnages historiques et époques charnières dans l'histoire de notre pays. Notre ami, dans cet entretien, regrette que le cinéma n'ait pas avancé dans ce chemin. Il nous parle de personnages et de lieux très importants que l'Etat et les historiens n'ont pas encore remis dans leur juste dimension. Un cimetière à Boudjima où sont enterrés 600 combattants de la bataille de Taouerga est ignoré. Les exemples sont nombreux et apparaissent à mesure que sa caméra fait son chemin dans l'histoire.
L'Expression:Comment avez-vous fait connaissance avec la caméra?
Youcef Limani: C'était lorsque j'étudiais au CEM avec un ami, Youcef Yami. Entre 2006 et 2007, j'ai appris à utiliser la vidéo avec des cours chez le privé. Mes premiers pas je les ai faits en tournant dans le film Tidett I ttwafren de Rabah Bichou. Ma foi, l'idée qu'on se fait du cinéma quand on est enfant est très différente de celle d'aujourd'hui. J'avoue également que quand je voyais le cinéma de loin, ça m'impressionnait mais maintenant, une fois dedans, je constate qu'il reste beaucoup à faire. Surtout dans le domaine qui est le mien.
Quels sont les sujets qui vous ont attiré en premier?
J'ai fait un film sur Ahmed Chafaï. Un grand homme, compagnon d'Ali Mellah dans la création de la wilaya VI historique. La dimension de l'homme a rajouté à celle de mon documentaire sur sa vie. C'est en fait le film qui m'a révélé. Les sujets qui m'ont attiré sont essentiellement liés à l'histoire mais pas uniquement. J'ai fait un autre travail sur le combat de la femme pendant la guerre de Libération. Je suis sur un autre documentaire qui relate le rôle des enfants dans cette guerre. Je les ai réalisés en collaboration avec la Télévision nationale amazighe.
Que pensez-vous justement du produit audiovisuel amazigh?
Ça commence à bouger. Mais, il faudra bien faire du travail de qualité car il y a beaucoup d'amateurisme qui le caractérise. En connaissance de cause, je vous assure que la commission de sélection des produits proposés à la télé est très sévère. C'est d'ailleurs pourquoi, l'on ne voit pas beaucoup de travaux. Hélas, l'on est en droit de se demander sur les critères de financement de certains projets également. Des gens reçoivent des milliards pour des travaux bâclés alors que d'autres plus compétents attendent encore.
Des projets?
Ah oui, beaucoup. Je voudrais bien déterrer certains personnages de notre région mais qui sont d'une dimension nationale. Ali Ou M'hand, né à Tala Bouzrou, éminent personnage et lieutenant de Zaâmoum lors de la bataille de Staoueli. Mort dans la bataille de Taouerga, en 1871, il est enterré dans son village natal mais 600 combattants qui l'accompagnaient sont enterrés dans un cimetière à Tikaâtine dans la commune de Boudjima. Les élus locaux ont promis sa restauration mais rien ne semble encore être fait. Je suis aussi sur un documentaire portant sur la vie de Mohand Oumoussa Aouagunoun. Un illustre poète errant. Là, j'ai vraiment subtilisé des témoignages au temps qui passe. C'est un véritable vol. Hâtivement, j'ai pris ma caméra pour faire parler des vieilles et des vieux qui l'ont connu personnellement.
Un dernier mot.
Nos investisseurs et hommes d'affaires doivent participer financièrement au développement du cinéma amazigh. Sinon, quelle est leur raison d'être en rapport à la culture?


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