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Vivement les cliniques privées
ORAN
Publié dans L'Expression le 28 - 05 - 2013

Des patients affirment attendre de longs mois pour subir des examens radiologiques, mais ils sont à chaque fois renvoyés à une date ultérieure.
Les lacunes caractérisant le secteur de la santé publique poussent des centaines de milliers de citoyens à recourir aux cliniques privées. Ce comportement n'est pas l'apanage des seules familles aisées, ces dernières années. Une grande partie des Algériens se soigne au niveau de ces cliniques privées en dépit des tarifs onéreux qui y sont appliqués. «La santé n'a pas de prix», dit-on localement. Oran est devenue la capitale où pullulent les cliniques privées. Elle compte plus d'une trentaine d'infrastructures.
Toutes les spécialités disponibles coûtent les yeux de la tête. Sauf que leur personnel est, dans sa majorité, celui qui exerce dans le secteur public. Ce dernier fait «fuir» les malades des hôpitaux pour les traiter au niveau des structures privées. Plusieurs raisons sont avancées. Une assistance qui laisse à désirer, des structures hospitalières incapables de répondre aux besoins des malades, manque permanent de médicaments, des médecins et des paramédicaux, des équipements de radiologie acquis à coups de milliards inutilisés et la liste est encore longue. En dépit des avancées réalisées en termes de structures et d'équipements, le service public n'a pas connu les améliorations escomptées. Le secteur de la santé éprouve d'énormes difficultés pour se mettre au diapason avec les ambitions des malades et leurs familles. Cela survient au moment où les responsables hiérarchiques continuent à promettre des montagnes. Il suffit de se rendre aux urgences des différents hôpitaux de la capitale de l'Ouest pour se rendre à l'évidence que les insuffisances qui restent à pallier sont multiples et variées. «Nos hôpitaux sont devenus des dortoirs, la prise en charge des malades reste toujours en deçà des attentes, même si des budgets colossaux ont été dépensés à l'effet d'une meilleure prise en charge des patients», s'accordent à dire des citoyens rencontrés au CHU Oran. Les équipements et le personnel qualifié font cruellement défaut.
Des patients affirment attendre de subir des examens radiologiques depuis plusieurs mois, mais ils sont à chaque fois renvoyés à une date ultérieure, sous prétexte que «le personnel spécialiste des scanners et autres moyens de radiologie est absent, ou bien le matériel est en panne». La pression est beaucoup plus intense sur les services de chirurgie. Des malades sont contraints de patienter plusieurs semaines pour bénéficier d'un rendez-vous.
En cas de grève des médecins spécialistes, leur attente devient encore plus longue. Heureux sont ceux qui ont des connaissances au niveau de ces structures de santé publique. «Il y a des gens qui bénéficient de rendez-vous dans des délais très courts, alors que la plupart d'entre nous doivent faire preuve de patience, nous espérons que notre tour arrivera avant que nous quittions définitivement ce monde!», ont lancé amèrement plusieurs patients rencontrés au CHU d'Oran. «Tous les ministres, qui se sont succédé à la tête du département de la santé, ne faisaient que dans les promesses qu'ils ne tiennent pas, notamment en ce qui concerne la dotation équitable des hôpitaux», ont affirmé d'autres.
S'il faut reconnaître que plusieurs acquis ont été réalisés en termes de nouveaux hôpitaux et d'acquisition de matériel médical, il n'en demeure pas moins que leur exploitation à bon escient fait toujours défaut. La rupture de stocks de médicaments vient s'ajouter aux multiples défaillances du secteur qui semblent loin d'être maîtrisées. Des barons de l'importation continuent d'imposer leur diktat et la politique consistant à garantir l'approvisionnement en quantités suffisantes de médicaments s'impose. En un mot, la réforme a dépassé le délai prévu pour son application, alors que les résultats se font toujours attendre...!


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