Une semaine de sensibilisation et de prévention a été lancée, cette semaine, au profit des citoyens. L'été n'est pas seulement synonyme de vacances et de repos. En tous cas, pas pour les services de la Protection civile. Les hommes du feu doivent faire face à au moins quatre fléaux des plus dangereux durant cette période. Les feu de forêts, les risques de noyades les envenimations scorpioniques et les intoxications alimentaires. Dans cette perspective, les services de la Protection civile prennent le devant de la scène. Aussi, une semaine de sensibilisation et de prévention sur les risques de noyade, d'envenimation scorpionique et d'intoxications alimentaires a été lancée, cette semaine, par la direction de la Protection civile de Médéa au profit des citoyens, en vue de les informer sur ces risques très fréquents durant la période estivale. Des séances d'information sur les dangers de la baignade au niveau des plans d'eau et la manipulation ou la collecte des arthropodes (scorpions), sont organisées à travers les différentes structures opérationnelles de la Protection civile, pour sensibiliser les citoyens, notamment les jeunes, sur les risques encourus en cas de non-respect de certaines conditions de sécurité, ainsi que sur les précautions à suivre, sur les lieux de baignade ou en cas de contact direct avec des scorpions. L'année précédente, le bilan était macabre. La Protection civile a enregistré, pour rappel, 102 décès par noyade dont 69 au niveau des plages interdites, contre 114 cas de décès dont 66 au niveau des plages interdites durant l'été 2012. Sur les 360 plages autorisées à la baignade, les éléments de la Protection civile ont effectués 44.080 interventions. Ils ont pu sauver de la noyade près de 30.000 personnes. Près de 10.000 secourus pour différents types de blessures. Cette semaine de prévention va se focaliser également sur un autre type de danger, celui relatif aux intoxications alimentaires, «dont le nombre de victimes a tendance à augmenter de façon inhabituelle durant la période estivale et nécessite dans ce cas un grand travail de prévention et de sensibilisation auprès de la population», a-t-on précisé. Il est à rappeler que pas moins de 160 personnes ont trouvé la mort suite à l'inhalation du monoxyde de carbone à travers le territoire national l'année dernière, d'après le bilan des services de la Protection civile. Les mêmes services ont relevé que le gaz a tué dans certains cas des familles entières.