img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130610-18.jpg" alt="Le procès "Frik" reprend aujourd'hui" / Le procès de l'ancien wali d'Oran, de l'ex-directeur de l'Opgi et celui de l'Agerforan (Agence régionale foncière d'Oran) et du directeur des Domaines, poursuivis pour trois actes d'accusations a été renvoyé hier pour absence de l'avocat de l'accusé qui a refusé d'être jugé sans défenseur. C'est donc ce matin que Maître Oualid Laouar pour l'Opgi d'Oran, partie civile, sera aux côtés de Maître Mortada Ikache d'Oran pour affronter les trois avocats des accusés dont le duo Miloud Brahimi et Maître Mokrane Aït Larbi décidés à soulever des montagnes en vue de protester énergiquement contre (encore une fois) la violation des principes énoncés par la justice. Les trois accusés qui comparaissaient libres devant le tribunal criminel, car ayant purgé totalement leurs peines de prison respectives, se sont vu refuser leurs demandes de liberté provisoire par le juge Mohamed Regad. «Je suis scandalisé par la décision qui vient d'être prise, ce refus de les libérer signifie qu'une fois encore on foule aux pieds les principes élémentaires de la justice au détriment des justiciables», a martelé Me Miloud Brahimi, avocat de l'ancien wali d'Oran dans une déclaration à la presse. Il a expliqué que les trois accusés vont passer leur nuit en prison alors qu'ils sont poursuivis pour délit, rappelant que l'ordonnance de prise de corps n'existe que pour les crimes. «On n'a pas tenu compte du changement de la loi datant de 2006 qui considère le détournement de deniers publics comme un délit», a encore précisé l'avocat. Il a ajouté que l'affaire a été renvoyée pour le lendemain pour permettre au justiciable de constituer un avocat dans un dossier qui «pèse des quintaux de documents», s'interrogeant comment un avocat va pouvoir consulter «ce gros dossier» pour le plaider le lendemain. Rappelons que le 26 avril 2005, Bachir Frik, l'ancien wali d'Oran, a été condamné à 8 ans de réclusion criminelle, Tayeb Laoufi à la même peine, Houcine Balas à 5 ans et Chabane Makhloufi à 3 ans, alors que Abdelkader Bouarfa a été acquitté. Les accusations retenues contre les anciens commis de l'Etat vont de l'abus de pouvoir à la dilapidation des deniers publics.