Les scandales se suivent mais ne se ressemblent pas à Annaba. Cette fois, c'est le chargé de la comptabilité de la structure sanitaire de la daïra de Dréan, wilaya d'El Tarf, qui a été placé sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, le propriétaire d'un magasin de bureautique et un graveur ont été, eux aussi, placés sous contrôle judiciaire après que le juge d'instruction près la même instance juridique, ait retenu à leur encontre la falsification de griffe et de cachet, faux et usage de faux et factures gonflées. Des agissements qui ont occasionné un préjudice financier de 2,5 milliards de centimes, avons-nous appris de source sécuritaire. Notons que le scandale avait été mis à nu au mois de février dernier sur la base de lettres anonymes parvenues aux services de sécurité dénonçant les actes du chargé de la comptabilité. Déclenchée par les éléments des services de sécurité de la daïra de Dréan, une minutieuse enquête a été engagée, dans le volet gestion de la structure sanitaire, notamment où il a été découvert la falsification du cachet du contrôle financier, rapporte notre source. Un vrai faux cachet réalisé chez un graveur connu dans la wilaya de Annaba. Cette pièce à conviction, servait à la falsification de documents administratifs officiels, les factures d'acquisition de matériel bureautique, de médicaments et de travaux d'aménagement surtout, devait expliquer la même source. Les enquêteurs ont, lors de l'enquête et la perquisition dans le bureau du comptable, découvert la copie du cachet du contrôleur financier dissimulé dans le bureau du principal mis en cause qui facture et vise lui-même les factures des achats et travaux effectués, devait ajouter notre source. Selon cette dernière, l'enquête en cours devra déterminer comment les opérateurs, chacun dans sa spécialité, s'acquittaient au niveau de la caisse de ladite structure avec des factures exorbitantes. Par ailleurs, et selon nos sources, les mis en cause dans ce scandale, premier du genre dans la daïra de Dréan, ont réfuté en bloc les charges retenues à leur encontre, surtout que les enquêteurs n'ont relevé aucune anomalie dans les dossiers, hormis la découverte du faux cachet dans le bureau du chargé de la comptabilité.