Le nouvel émir de ce pays du Golfe «va donner un coup d'arrêt» à la politique suivie par son père, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, dans le Monde arabe, sans pour autant s'attendre à des changements spectaculaires et immédiats dans la politique du Qatar. C'est du moins ce qu'a affirmé le directeur du mensuel Afrique Asie, Majed Nehme. «C'était clair dans son discours d'intronisation où il a mis en tête de ses priorités, le développement du pays», a-t-il ajouté. Pour M. Nehme, si le nouvel émir avait affirmé que «le Qatar s'est rangé aux côtés des peuples arabes dans leur aspiration à la liberté et à la dignité, et contre la corruption et la tyrannie», il n'empêche qu'il avait exprimé, dans le même discours, «son respect de la souveraineté des Etats, le principe de non-ingérence, l'attachement à la diversité confessionnelle et religieuse».