Il faut admettre que la plupart des footballeurs algériens qui évoluent en Ligues 1 et 2, mènent souvent un train de vie, aux antipodes des véritables exigences du sportif professionnel de haut niveau. Comme chaque année, les peuples musulmans observent tout un mois complet de jeûne, comme c'est le cas depuis hier en Algérie. Le mois sacré du Ramadhan oblige surtout les sportifs, à respecter scrupuleusement leur hygiène de vie, plus que d'habitude, notamment les footballeurs dont la plupart ont déjà repris le chemin des entraînements. Et comme à chaque fois, la question récurrente relative au mode de vie que doivent absolument respecter les footballeurs locaux, notamment en cette période de l'année, et qui coïncide aussi avec l'été et ses longues nuits interminables, quelle est réellement la recette la plus appropriée à observer durant ce mois sacré de jeûne? Quels sont surtout, nécessairement les aliments que doit manger» un footballeur durant le Ramadhan, et aussi à quel rythme d'hygiène alimentaire il doit se soumettre. Toutes ces questions s'imposent d'elles-mêmes, tant tout le monde chez nous n'ignore rien du train de vie que mène aujourd'hui un joueur de football dit «professionnel». A ce sujet, il faut constater que la plupart des footballeurs qui évoluent dans les championnats professionnels des Ligues 1 et 2, mènent souvent un train de vie, malheureusement aux antipodes des véritables exigences du sportif professionnel de haut niveau. D'ailleurs, sans les citer, tellement la liste serait longue à énumérer, aujourd'hui beaucoup de joueurs connus et souvent médiatisés font fi d'une véritable hygiène de vie, digne d'un footballeur professionnel. Hormis quelques joueurs locaux, dont certains d'entre eux ont réussi à gagner leurs galons avec l'EN, grâce à leur sérieux la plupart passent leur temps à «se défoncer» presque toutes les soirées sans aucune retenue, et surtout au vu de tout le monde. Aujourd'hui, nos footballeurs gagnent largement leur vie, mais rares sont ceux qui sont réellement conscients qu'il leur est interdit de franchir la ligne rouge, de peur de porter un très sérieux préjudice à leur carrière de footballeur professionnel. Combien sont-ils aujourd'hui, en réalité, tous ces joueurs connus du grand public et qui savent faire la part des choses, notamment par conscience professionnelle? Malheureusement, ils se comptent sur le bout des doigts. D'ailleurs, ce n'est nullement par hasard si le Français Rolland Courbis, l'actuel coach des Rouge et Noir de Soustara, avait fini au cours de la saison écoulée, par reprocher ouvertement à plusieurs de ses joueurs, leur manque flagrant de sérieux en dehors du terrain. Qu'en sera-t-il durant ce mois de Ramadhan, notamment envers les organismes des footballeurs qui ne savent pas du tout faire la part des choses, par manque d'hygiène de vie, et qui ont souvent pris la très fâcheuse habitude de mener une vie «royale», même en période d'abstinence, mois de jeûne sacré oblige. Pourtant, un bon repas comportant les calories nécessaires, consommé durant le s'hor, peut largement permettre à un footballeur qui observe une vraie hygiène de vie, de très bien «gérer» sa forme physique tout au long de ce mois de piété, et surtout de sacrifices à consentir, notamment à l'approche de la compétition officielle, prévue dès la fin du mois d'août prochain. Une sérieuse préparation requiert beaucoup de sacrifices dès maintenant, Il y a lieu de bannir les soirées interminables qui usent davantage l'esprit, et surtout l'organisme de tous ces joueurs qui continuent de mener un train de vie, loin d'être exemplaire. Le respect se gagne aussi en dehors du terrain, surtout durant le Ramadhan.