Auteur d'une partie moyenne, le Paris SG a démarré la défense de son titre par un nul à Montpellier (1-1). Cavani, entré en fin de rencontre, a fait ses grands débuts en Ligue 1. Pour le match d'ouverture de l'exercice 2013-2014, la Ligue 1 n'a pas été loin de connaître sa première surprise de la saison. Mais Montpellier, en tête pendant près d'une heure, a finalement dû partager les points à domicile avec le Paris SG (1-1). Un moindre mal pour le champion sortant qui a confirmé l'impression laissée lors du Trophée des Champions, à savoir qu'il n'est pas encore au point. Pourtant, Laurent Blanc ne procédait qu'à un seul changement par rapport à l'équipe vainqueur de Bordeaux (Verratti à la place de Motta, forfait). Mais son onze de départ connaissait pourtant une entame particulièrement délicate face à une équipe en forme, bien que remaniée à l'intersaison après les transferts d'Utaka, Belhanda, Estrada ou encore Bedimo. Des départs qui ont notamment incité Jean Fernandez à donner davantage de responsabilités à Cabella, meneur de jeu et bourreau des Parisiens. Bénéficiant d'une faute non sifflée sur Ibrahimovic, le nouveau n°10 du MHSC assommait les Parisiens en contre en expédiant une jolie balle piquée au dessus de Sirigu (1-0, 10e). Comme contre Bordeaux, Paris devait courir derrière le score. Sans imagination aux avant-postes, les hommes de Laurent Blanc ne parvenaient pas à bouger une arrière garde compacte et bien en place. Ibrahimovic demeurait néanmoins une menace constante, à l'image de son tir aux 25 mètres difficilement repoussé par Jourdren (29e) ou encore de son coup-franc surpuissant, expédié à un souffle du cadre (47e). C'était finalement en passeur que le Suédois s'illustrait. Trouvé dans les seize mètres par Pastore, il rabattait la sphère vers Maxwell qui crucifiait Jourdren à bout portant (1-1, 60e). Une égalisation qui remettait le PSG à l'endroit. C'était dans ce contexte que Laurent Blanc choisissait de lancer Cavani dans le bain de la Ligue 1. Sur l'un de ses premiers ballons, l'Uruguayen manquait d'un rien de donner l'avantage aux siens avant d'être repris finalement in extremis par Tiéné (74e). A dix suite à l'expulsion d'El Kaoutari (73e), Montpellier serrait les dents en fin de rencontre pour tenir le point du match nul. Une mission accomplie au coup de sifflet final, au bénéfice d'un ultime sauvetage de Jourdren sur une tête de Rabiot (90e+2). Si le champion en titre pouvait espérer mieux à la vue d'une fin de rencontre intéressante, sa prestation d'ensemble très inégale le contraint à lâcher ses deux premiers points de la saison. Rémy Cabella n'a pas failli à ses responsabilités. Propulsé n°10 par Jean Fernandez suite au départ de Belhanda, le milieu de terrain de Montpellier a séduit son public par ses initiatives. Très à l'aise techniquement, il a fait la différence balle au pied, étant à l'origine de la majorité de ses assauts de son équipe. Il n'a pas non plus rechigné sur le travail défensif, reculant d'un cran à de nombreuses reprises pour prêter main forte à ses défenseurs. Carlo Ancelotti a souvent pesté contre Marco Verratti la saison passée. Laurent Blanc est bien parti pour en faire autant. Pour sa première titularisation de la saison, l'Italien a rappelé ses défauts: quelques coups de sang, des fautes à répétition et une nonchalance souvent conclue par des pertes de balle. C'est tout un échantillon de ces imperfections que le jeune international a offert pour cette première journée. Au bord de l'expulsion, il a été ramené sur le banc de touche par son nouvel entraîneur, remplacé par Ongenda (77e).