Le projet du complexe pétrochimique (plate-forme pétrochimique) est définitivement acquis. C'est ce qu'a indiqué une source proche de l'Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa. Une bonne nouvelle, aussi bien pour l'économie locale, que pour la création d'emplois. Ce projet d'une importance capitale pour la wilaya a fait l'objet de pas moins de deux réunions entre les parties concernées. Ce projet fera encore l'objet d'un déplacement d'une délégation pour le choix du terrain aujourd'hui. Deux sites ont été proposés aux responsables et cadres de Sonatrach venus hier à Béjaïa. Lors d'une séance de travail qui a regroupé les responsables de Sonatrach, la direction de l'énergie et des mines de la wilaya, l'APW, les parlementaires et l'administration, ce projet a fait l'objet d'importants pourparlers. Les deux sites présentés, en l'occurrence celui d'El Kseur, situé à 25 km de Béjaïa et celui de Tazmalt plus précisément au lieudit Metchik dans la commune de Boudjellil ont attiré l'attention des responsables du fait de ce qu'ils présentent comme avantages. Le site dEl-Kseur est situé près du port pétrolier de Béjaïa, soit à quelque 25 km et non loin aussi de la voie ferrée tandis que celui de Boudjellil est perçu plus avantageux sur le plan environnemental. Dans tous les cas de figure, la commission mixte composée de responsables de Sonatrach de la DMI, APW, administration et parlementaire a besoin de pas moins de 4 ha. S'étant rendue sur le site d'El Kseur, avant-hier après midi, elle devrait faire de même aujourd'hui à Boudjellil. Les élus APW ont estimé qu'il faut laisser le choix aux techniciens car il y a des paramètres à prendre en considération pour une telle activité. Il y a lieu de rappeler que ce projet figure parmi les cinq complexes pétrochimiques qui devraient être réalisés sur le territoire national à l'horizon 2020. Il générera 4000 emplois directs et 10.000 indirects et aura une grande incidence économique sur la région dont le taux de chômage est très élevé. Pour rappel, une étude de ce projet avait été réalisée pour le site d'El Kseur par le bureau Akham de Béjaïa. Elle avait été retirée du tiroir par l'APW et exposée une nouvelle fois, il y a un peu plus deux mois. Les élus et parlementaires de la wilaya avaient alors saisi le ministre de l'Energie et des Mines pour la reprise du projet. Il y a d'abord la disponibilité de 5 000 ha dans la zone d'activité de la commune d'El Kseur une assiette foncière de plusieurs centaines d'ha à Boudejjelil, et toutes les infrastructures nécessaires pour que ce projet voit le jour sont disponibles. Un port pétrolier, un oléoduc et gazoduc, une pénétrante autoroutière, en projet, une institution universitaire. Il va de soi que la présence du port de Djen-Djen dans la wilaya de Jijel, qui se trouve à proximité de celui de Béjaïa, à moins de 60 km, d'une voie ferrée, dont la modernisation est en projet, sont autant d'arguments à même de favoriser la concrétisation de ce projet de complexe pétrochimique.