Les matchs barrages auront lieu le 16 septembre Le principal objectif que s'est fixé d'atteindre le technicien bosnien, et qui a grandement motivé Raouraoua pour choisir l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire, est désormais très proche. Au sortir de la dernière conférence de presse qu'il a animée avant-hier, à la veille du match amical international que les Verts ont livré hier soir face à la Guinée, Vahid Halilhodzic a surtout beaucoup insisté auprès des médias, présents mardi dernier au stade du 5-Juillet sur la nécessité vitale pour lui d'assurer désormais, sa mission à la tête de l'EN dans la sérénité totale. Désormais, les dés sont jetés, à partir du moment où les Verts n'ont plus qu'un seul et dernier écueil à franchir, d'autant plus que tout le monde est impatient de découvrir le 16 septembre prochain, le nom du fameux adversaire qu'affrontera en deux manches notre sélection nationale, pour espérer figurer parmi les cinq nations africaines présentes l'année prochaine au Mondial brésilien. En d'autres termes plus clairs, le principal objectif que s'est fixé d'atteindre le technicien bosnien avec les Verts, et qui a grandement motivé Raouraoua pour jeter son dévolu sur l'ancien sélectionneur des Eléphants de Côte d'Ivoire, est désormais très proche. Aujourd'hui, Vahid Halilhodzic n'a plus en tête qu'un seul but à atteindre: qualifier l'EN à son tour au Mondial prévu en 2013 au pays de la Samba où le foot est toujours roi. Mais pour ce faire, il est clair que l'actuel sélectionneur des Verts va dorénavant être sans la moindre concession, ni faire preuve d'aucun état d'âme envers personne. C'est en effet un technicien plus que jamais décidé de mener les Verts au Mondial 2013, et surtout un homme aujourd'hui plus que jamais en quête de sérénité. Il est vrai qu'au terme de la dernière CAN remportée par le Nigéria en Afrique du Sud, le sélectionneur national a eu beaucoup de mal vu les multiples critiques dont il avait fait l'objet, notamment celles qui émanaient de la part de la presse sportive nationale. Mais depuis la fin du mois de janvier 2013, l'EN a progressivement rectifié le tir, via un coach qui a plus ou moins réussi avec le temps, à changer de méthode dans son travail. Il faut effectivement reconnaître que les Verts qui avaient été retenus au début de l'année pour prendre part à la CAN 2013, ont réussi à repartir rapidement du bon pied, notamment à l'occasion de la seconde phase des éliminatoires au Mondial 2014, toujours en cours, et que l'EN souhaite achever le mois prochain en apothéose au stade Tchaker, face aux redoutables Aigles du Mali. Depuis le mois de mars, les Verts ont toujours fait le carton plein, avec au final une belle qualification avant terme, aux fameux très prochains matchs barrage, au terme desquels les Verts rêvent d'une qualification au Mondial 2014. La dernière sortie médiatique en date de Vahid Halilhodzic est finalement tout à fait conforme aux ambitions de ce technicien, toujours aussi très pointilleux, et surtout souvent «allergique» à la moindre critique. Tout le monde sait parfaitement aujourd'hui que Vahid Halilhodzic entretient des rapports très difficiles, et souvent presque à contre-coeur avec beaucoup de médias algériens, et autres confrères qui l'ont rarement ménagé. Tout le monde a encore en mémoire le violent accrochage verbal qui s'était produit en Afrique du Sud entre coach Vahid et certains confrères présents à la CAN 2013. Bien sûr, depuis cette époque, les choses sont finalement plus ou moins rentrées dans l'ordre. Cependant, Vahid Halilhodzic n'a pas manqué de rappeler mardi dernier qu'il était bel et bien encore le seul maître à bord, et que désormais, la presse devra à tout prix entourer l'EN de toute la sérénité et du calme nécessaire, qualification au Mondial 2014 oblige. Halilhodzic a répondu sans détour à l'ensemble des questions qui lui ont été posées, avant-hier au 5 juillet, toutefois, sa mise en garde à l'égard de la presse contre toute tentative susceptible de déstabiliser les Verts, figure aujourd'hui parmi les principales préoccupations de l'actuel patron technique de l'EN. D'ailleurs, en filigrane, lorsque Vahid Halilhodzic déclare clairement devant les médias que le joueur Ishak Belfodil, est loin d'avoir pour l'instant gagné d'entrée une place de titulaire, ou bien expliqué la situation réelle d'autres éléments, il est clair que le technicien bosnien a désormais tracé la ligne que la presse sportive n'a plus le droit de franchir dans l'immédiat. Il est vrai enfin que Vahid Halilhodzic jouit pour le moment d'une très grande popularité, et surtout du soutien total des millions de supporters de l'EN. Mais Halilhodzic sait parfaitement qu'en cas de non-qualification des Verts au Mondial 2014, ces deux années passées à la tête de l'EN seront très vite oubliées. Comme quoi, tout peut aller très vite en football, dans un sens comme dans l'autre.