L'instruction du ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, d'enregistrer des prénoms berbères, ne semble pas trouver d'écho auprès de certaines APC. C'est le cas à Batna où l'APC d'Arris a refusé d'inscrire un nouveau-né sous le prénom de Gaïa (père de Massinissa). Selon certains échos, l'officier de l'état civil a indiqué à la famille du bébé qu'il ne pouvait pas donner un prénom «qui n'a aucun sens». Les parents comptent introduire une requête dans les jours à venir auprès du procureur du tribunal d'Arris pour inscrire le petit garçon qui est resté sans prénom depuis plusieurs jours. Le 24 juillet dernier, M.Ould Kablia avait déclaré à Tindouf que «300 noms en tamazight seront désormais écrits en langue arabe». Ce qui n'a pas manqué de susciter une vive polémique.