C'est au cœur même du bastion de la revendication identitaire que les nouveau-nés n'ont pas le droit de porter un prénom amazigh. Depuis quelques années, c'est l'APC de Tizi Ouzou qui s'illustre pitoyablement par le refus d'inscrire des nouveau-nés sous des prénoms amazighs. Après Mass-Iles, Selyan, Taknarit..., c'est au tour du prénom Mélina, pourtant connu dans la région, d'être refusé par les fonctionnaires de la mairie. Daho Ould-Kablia s'est engagé, depuis sa nomination au poste de ministre de l'Intérieur, de revoir la nomenclature, mais en vain. Le HCA a élaboré, avec des spécialistes, une nouvelle liste de prénoms amazighs, qu'il a soumise aux services du ministère, mais depuis, rien n'est fait. Malgré sa reconnaissance en tant que langue nationale depuis 2002, tamazight demeure le maillon faible au pays de Massinissa...